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Retrait du permis d’exploitation à la mine de Belahourou : Les 483 ex-employés plaident pour le règlement de leurs droits par le potentiel repreneur

Quelques semaines après l’annonce  du retrait, par le gouvernement,  du permis d’exploitation  à la Société des mines de Belahourou (SMB), les ex-travailleurs de ladite Société ont rencontré la presse le 30 octobre 2021, à Ouagadougou. Objectif : féliciter le gouvernement pour avoir enfin volé à leur secours mais aussi l’inviter à  tout mettre en œuvre pour « trouver un repreneur sérieux et capable de reprendre les activités de la mine ».

Cela fait quatre ans que les ex-employés de la SMB  attendent de rentrer toujours dans leurs droits, de la part de leur ex-employeur. Mais l’annonce, il y a quelques jours, par le gouvernement du retrait du permis d’exploitation  des mains de ce dernier, est accueillie comme une bonne nouvelle  pour ces  483 ex-travailleurs qui voient en ce retrait « un pas important ». Pour cela, ils ont tenu à remercier les autorités. « Nous disons merci pour le retrait du permis d’exploitation. L’Etat est sur une bonne trajectoire et cela ne doit pas s’arrêter en si bon chemin », a déclaré le porte-parole des ex-employés, Simplice Da. « Nous espérons que ce retrait nous sera profitable », a-t-il souhaité avant de relever que ce retrait ne constitue « qu’une étape dans cette longue lutte ».  En effet, à en croire Simplice Da et ses camarades, une décision de justice en date du 1er décembre 2020 a condamné la SMB-Sa à payer leurs droits qui s’élèvent à  plus de 7 milliards de FCFA. Une dette  qu’ils espèrent qu’elle sera réglée  par le nouveau repreneur. « Nous voudrions que les  autorités mettent  tout en œuvre  pour trouver  un repreneur sérieux et capable de reprendre les activités de la mine. Nous demandons humblement au gouvernement qui a déjà fait un pas décisif… de mettre en relief le règlement de la dette sociale que constituent les droits des ex-employés dans les discussions avec les potentiels repreneurs », ont-ils plaidé. Selon eux, une mine de l’envergure d’Inata nécessite « un investisseur ayant les moyens humains, financiers, techniques et logistiques pour des opérations durables ».

Par ailleurs, ils ont estimé que la zone d’Inata étant connue pour être une zone rouge, une reprise des activités de la mine réduirait un tant soit peu la recrudescence du terrorisme qui se nourrit de la misère dans la zone.

Colette DRABO

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