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ENQUÊTE SUR LES CRIMES DE GUERRE : Washington sanctionne Fatou Bensouda

Le courroux des Etats-Unis contre la Cour pénale internationale ne faiblit pas. Washington a annoncé mercredi des sanctions contre la procureure de la CPI Fatou Bensouda et son équipe. Des sanctions qui ont été condamnées par la CPI.

La procureure avait ouvert une enquête visant les Etats Unis pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Afghanistan, malgré l’opposition de l’administration Trump.

Pompeo est passé à l’action en infligeant des sanctions économiques à Fatou Bensouda et son équipe.

L’enquête ouverte en mars par la CPI s’étend à toutes les parties : l’armée américaine, mais aussi les talibans et les groupes affiliés, tel que le réseau Haqqani, et les forces de sécurité afghanes.

Fatou Bensouda avait encore suscité la colère de Washington au mois de juin, en affirmant qu’une enquête contre Israël concernant des « crimes de guerre présumés » commis en Cisjordanie, était possible.

Comme il fallait s’attendre, la CPI a condamné les sanctions économiques imposées par les États-Unis à l’encontre du Procureur de la Cour et d’un membre de son Bureau.

Les nouvelles mesures, annoncées conformément au décret exécutif des États-Unis 13928 du 11 juin 2020, constituent une nouvelle tentative d’interférer avec l’indépendance de la justice et des poursuites de la Cour et son travail crucial pour lutter contre les crimes graves qui touchent la communauté internationale, conformément au Statut de Rome de la CPI.

Ces actes coercitifs, dirigés contre une institution judiciaire internationale et ses fonctionnaires, sont sans précédent et constituent de graves attaques contre la Cour, le système de justice pénale internationale du Statut de Rome et l’état de droit en général.

La Cour continue d’appuyer fermement son personnel et sa mission de lutter contre l’impunité pour les crimes les plus graves du monde au regard du droit international, de manière indépendante et impartiale, conformément à son mandat. Ce faisant, la Cour bénéficie du soutien et de l’engagement résolus des deux tiers des États du monde qui sont parties au Statut de Rome.

AFP, CPI

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