Les jeunes du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) étaient face à la presse ce 11 octobre 2017 pour donner leur point de vue sur la situation nationale.
De l’avis de la jeunesse du CDP, rien ne va au Faso. Du paysan au commerçant en passant par les fonctionnaires, les opérateurs économiques, bref, toutes les couches de la société burkinabè ne savent plus à quel saint se vouer. De ce fait, ils pointent du doigt l’incapacité du pouvoir actuel à résoudre les problèmes actuels des Burkinabè. « Jamais le Burkina Faso n’est descendu aussi bas qu’aujourd’hui », a déploré le coordonnateur national des organisations des jeunes du CDP, Matthias Ouédraogo. Pour M. Ouédraogo, au lieu que le régime en place cherche les solutions aux problèmes des populations, il « tire à boulets rouges sur toute organisation qui veut déclarer son incapacité à gérer le pays ». « Ce gouvernement mouta mouta veut coute que coute étouffer toute action qui met à nu son incapacité de gestion », a martelé le porte-parole des jeunes selon qui cela est un « recul démocratique » face auquel ils entendent marquer leur refus.
Ils n’ont pas manqué de dénoncer l’annulation du meeting du Cadre d’expression démocratique (CED) de Pascal Zaïda prévu le 7 octobre dernier de même que l’agression de Nana Thibault à Bobo-Dioulasso pour avoir exprimé son opinion sur le retour de l’ancien président Blaise Compaoré.
Concernant ce dernier, les jeunes ont dit avoir de ses nouvelles à tout moment. Mieux, ils disent être très mobilisés à lui réserver un accueil chaleureux s’il exprimait le désir de regagner le bercail. « Si l’homme de paix Blaise Compaoré décidait de rentrer, nous l’accueillerons à bras ouverts. Blaise Compaoré viendra, c’est sûr car il est, reste et restera à jamais un citoyen burkinabè », ont laissé entendre les jeunes.
Colette DRABO