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INSECURITE DANS LA KOMONDJARI: Seuls 13 établissements scolaires sur 126 fonctionnent (AIB)

Sur un total de 126 établissement scolaires, 113 ont dû fermer leurs portes du fait de l’insécurité dans la Komondjari (Est), nous informe l’AIB. Ainsi, seulement 7 écoles primaires et 6 établissements post-primaires dans le centre de Gayeri, chef-lieu de la province sont fonctionnels. 

Selon l’AIB, la dégradation de la situation sécuritaire à l’Est ces deux dernières années, a affecté  plusieurs secteurs sociaux, notamment l’éducation. Au cours de l’année scolaire 2018-2019, indique l’AIB, la province a enregistré la fermeture de 75 écoles primaires, notamment  28 dans la Circonscription d’éducation de base de Bartièbougou, 20 dans celle de Foutouri et 27 dans la commune de Gayéri. Pour ce qui est de l’année scolaire 2019-2020, poursuit l’AIB, ce chiffre a connu une augmentation de 33 écoles primaires,  soit un total de 108 écoles fermées sur 115 écoles.

« A la date du mardi 19 novembre 2019, seules 7 écoles primaires sont fonctionnelles dont 5 écoles publiques et 2 écoles privées dans la province de la Komondjari. Ces 7 écoles fonctionnelles sont dans le centre-ville de Gayéri », rapporte l’AIB pour qui les établissements post-primaires et secondaires de la province ne sont pas en reste. 3 lycées et un Collège d’Enseignement Général (CEG) sont fermés depuis octobre 2018. « Le CEG de Bassièri dans la commune de Gayéri a fermé ses portes le 30 octobre 2019. Aujourd’hui, dans la Komondjari, seuls deux Collèges d’Enseignement Général et quatre (04) lycées dont deux (02) privés fonctionnent dans la ville de Gayéri », relève l’AIB. Et le confrère de souligner que cette situation  impacte négativement l’éducation scolaire. « Plusieurs milliers d’élèves se voient privés de leur droit à l’éducation. Les indicateurs de l’éducation ont baissé. L’oisiveté est devenue le propre de beaucoup d’enseignants. Ce fléau risque de favoriser la recrudescence de certains maux sociaux comme le mariage précoce ou forcé, le rapt des jeunes filles et la délinquance. C’est un casse-tête pour les responsables de l’éducation au niveau local. Pour faire face à ce phénomène, les acteurs en charge de l’Education dans la Komondjari, réfléchissent sur les stratégies à adopter pour repêcher certains élèves », note l’AIB.

Agence d’information du Burkina

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