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SCRUTIN DU 22 NOVEMBRE : « nous devrons réussir ces élections », Christophe Dabiré

Dans le cadre des élections couplées du 22 novembre prochain, le ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale à travers sa direction générale des libertés publiques et des affaires politiques (DGLPAP), organise, du 21 au 22 octobre 2020,  le forum national sur le processus électoral. L’objectif de cette rencontre entre acteurs politiques et de la société civile est de contribuer à l’apaisement des élections. La cérémonie d’ouverture des travaux qui a eu lieu ce 21 octobre 2020, à Ouagadougou, a été présidée par le Premier ministre, Christophe Dabiré en présence des membres du gouvernement, des présidents d’institutions, des candidats et représentants des partis politiques et la société civile.

« Rôles et responsabilités des acteurs politiques et de la société civile pour des élections législatives et présidentielles apaisées ». C’est sous ce thème qu’ont  débuté, ce 21 octobre, les travaux du forum national sur le processus électoral. Durant deux jours, des acteurs politiques et de la société civile se penchent sur les élections du 22 novembre prochain. Une rencontre qui a été rendue possible grâce à l’accompagnement du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) à un moins jour pour jour de la tenue des élections présidentielles et législatives.

Pour le Premier ministre, Christophe Dabiré, les moments électoraux qui ont jalonné l’histoire politique du Burkina Faso n’ont pas occasionné de troubles sociaux de nature à rompre avec la paix. Un constat qui, à en croire le Premier ministre, peut s’expliquer non seulement par l’attitude pacifiste des acteurs impliqués, mais aussi et surtout par un contexte national marqué par une relative paix sociale. Pour lui, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Si les élections législatives et présidentielles ont été relativement moins troublantes, cela n’a pas été le cas pour les municipales où dans des communes,  le scrutin n’a pas pu se tenir à  la date indiquée du fait des violences, ou encore des communes qui ont connu des difficultés dans la mise en place de leurs bureaux locaux et des communes dont le fonctionnement des organes a été interrompu. « Notre pays doit toujours aller à l’école de la démocratie pour apprendre les bonnes pratiques du jeu démocratique », a-t-il souhaité. Et Christophe Dabiré de rappeler que les élections du 22 novembre prochain se tiennent dans un contexte sécuritaire difficile avec des conséquences dommageables.

Dès lors, il faut donc s’interroger sur les effets de cette crise sécuritaire en lien avec les échéances électorales en cours. C’est pourquoi, de l’avis de Christophe Dabiré, le thème choisi pour ce forum trouve tout son intérêt dans la vie démocratique de la Nation, à savoir la problématique des élections apaisées. Pour lui,  les élections sont des moments qui amènent des idées et suscitent des émotions de tout genre dont il est important de tout canaliser de manière pacifique. Une  gestion responsable de la phase préparatoire des scrutions oblige à des concertations constructives en vue d’engager chacun des acteurs sur les voies de l’apaisement. « C’est pourquoi, j’en appelle au sens élevé de responsabilité de toutes les composantes de notre pays afin d’éviter toute dérive et toute manipulation », a-t-il lancé. Il dit rester convaincu que c’est à l’unisson que « nous devrons réussir ces élections ». Il  invité toutes les parties prenantes au forum à s’écouter et à s’entendre mutuellement pour davantage consolider les chances d’aboutir à des élections apaisées.

Le président du comité d’organisation, Siméon Sawadogo par ailleurs ministre de l’Administration territoriale a, pour sa part, indiqué que la problématique des élections apaisées touche l’ensemble des composantes de la Nation. Et c’est pourquoi, les concertations pour des élections apaisées s’avèrent nécessaires. Pour lui, la tenue d’un forum national alliant élections apaisées et responsabilités des acteurs politiques et sociaux est prépondérante. Mieux,  la période électorale reste un moment crucial pour renforcer la confiance des citoyens et des différents acteurs impliqués dans le processus. C’est pourquoi, « chaque acteur doit impérativement jouer son rôle et sa partition », a-t-il exhorté et d’ajouter que c’est la seule chose qui permettra d’aboutir à des élections apaisées et acceptées de tous. « Je ne doute point qu’au sortir de cette rencontre, les organisateurs auront un fort sentiment d’avoir fait œuvre utile pour une cause noble au regard des contributions que nous sommes en droit d’attendre », a-t-il laissé entendre.

Didèdoua F. ZINGUE

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