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Rupture des relations diplomatiques avec la Taïwan:L’opposition dénonce « un divorce violent »

L’opposition politique a organisé son traditionnel point de presse hebdomadaire ce mardi 29 mai 2018 au siège du Chef de file de l’opposition (CFOP) à Ouagadougou. A l’ordre du jour, le démantèlement de la cellule terroriste à Rayongo, la révision du code électoral, la rupture des relations diplomatiques entre la Chine Taiwan et le Burkina et le climat social. Et les conférenciers du jour étaient Mahamoudou Dicko et Victorien Tougouma, respectivement président de la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) et du Mouvement Africain du peuple(MAF).

D’entrée de jeu, le président de la  Nouvelle Alliance du Faso (NAFA), Mahamouou Dicko a salué la bravoure de nos forces de défense et de la sécurité (FDS) qui ont pu déloger des terroristes, le …à Rayongo, un des quartiers périphériques de Ouagadougou.  Puis, il a invité la population à collaborer avec les FDS dans sa lutte contre le terrorisme. Quant au président du Mouvement Africain du peuple(MAF), Victorien Tougouma, il s’est, lui, exprimé sur la rupture des relations diplomatiques entre notre pays et la Taïwan. Il dit regretter que « le président du Faso n’ait pas remercié la Chine Taiwan pour les riches moments d’amitié et de coopération entre les deux pays ». Il dénonce ainsi «un divorce violent entre ces deux pays ». Par ailleurs,  il a invité le gouvernement à  « créer des relations commerciales avec ce pays pour pérenniser nos relations économiques ». Le président du MAF a, par la même occasion, formulé le vœu que  « ces retrouvailles avec la Chine populaire servent les affaires du Burkina Faso et non le Burkina des affaires ».

L’autre sujet évoqué par les deux représentants de l’opposition politique, c’est  le projet de révision du code électoral notamment en son article 127 qui stipule que « le président du Faso peut soumettre à référendum une question d’intérêt national soit à sa propre initiative soit à la demande de président de l’Assemblée nationale ou les trois quart des députés soit à la demande de 3000 personnes remplissant les conditions pour être électeurs ».  Cet avant-projet de loi est considéré par le président du MAF comme étant «  un embrigadement de la république ». Pour lui, a-t-il signifié,  il est inadmissible que « le président de l’Assemblée nationale à lui seul prenne l’initiative d’aller en référendum pour réviser une Constitution ».  Victorien Tougouma s’est exprimé également sur le cas du vote des Burkinabè de l’extérieur. Sur ce sujet, il exige du gouvernement «  le respect des dispositions actuelles de l’article 52  du code électoral qui  permet aux Burkinabè de l’extérieur de voter avec la carte consulaire ».

Quant au climat social délétère au Burkina, Victorien Tougouma estime que «pour qu’il y ait  la paix et l’unité nationale, il faut que ce qui nous unit soit  plus important que ce qui nous divise ». Pour y parvenir «le chef de l’Etat qui est le garant cette unité nationale est le premier interpellé», a-t-il conclu.

Mariam ZOUANGA (Stagiaire)

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