Ce vendredi 21 octobre à Ouagadougou, le Conseil constitutionnel a investi le Capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso pour la gestion de la transition. C’était en présence de nombreuses personnalités.
« Je jure devant le Peuple Burkinabè et sur mon honneur de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la Constitution, la Charte de la transition et les lois, de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso ». c’est par cette formule que le Capitaine Ibrahim Traoré a prêté le serment devant les membres du Conseil constitutionnel, pendant l’audience solennelle de la juridiction l’investissant Président de la Transition jusqu’en 2024.
Après avoir reçu son serment et l’avoir renvoyé à l’exercice de ses fonctions, le Conseil constitutionnel, par la voix de son Président par intérim Bouraïma Cissé, a rappelé à Ibrahim Traoré les principaux devoirs qui lui incombent, à savoir entre autres, la défense et la sécurisation du territoire national, des initiatives pour le retour de la paix et des déplacés à leurs régions d’origine. Il lui a rappelé que les attentes économiques et sociales des Burkinabè restent immenses Et paraphrasant le Capitaine Thomas Sankara, Bouraïma Cissé, a laissé entendre au Capitaine Ibrahim Traoré qu’il doit mieux faire que ses devanciers.
Selon le président du Faso, les événements du 30 septembre dernier sont intervenus parce que le Burkina Faso était au bord du péril. » Nous sommes confrontés à une situation de crise sécuritaire et humanitaire » a t-il fait savoir.
Pour relever ce défi, le président du Faso appelle la population à une union sacrée, et une mobilisation patriotique. Pour ma Nation je me battrai jusqu’au dernier souffle », a-t-il dit.
Aux forces de l’ordre et paramilitaires, le Capitaine Traoré leur a demandé de taire les querelles pour vaincre le terrorisme. « Le Burkina Faso a des combattants et nous allons gagner cette guerre »,
Concluant son allocution, le Chef de l’Etat a invité les Burkinabè de l’intérieur et ceux de la diaspora à une plus forte mobilisation et à la persévérance pour le développement accélérer d’un Burkina Faso rayonnant.
En juillet 2024, des élections présidentielle et législatives devront être organisées pour mettre fin à a transition.
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