Ceci est un dossier de presse de la Gendarmerie sur la mission de bouclage dans le quartier Zongo à Ouagadougou où plus d’une soixantaine de personnes ont été interpellées.
la Le calme apparent du quartier Zongo précisément dans les environs de la zone dénommée ‘‘Allah Ti Kouman’’ a été momentanément interrompu dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 avril 2025 par une opération de bouclage menée par les unités du Centre des Opérations de la Troisième Légion de Gendarmerie. Objectif : rétablir l’ordre, rassurer les populations et dissuader les comportements déviants.
Nantis d’informations précises et des plaintes récurrentes enregistrées ces dernières semaines, les gendarmes ont procédé à un bouclage suivi d’une fouille systématique de la zone. Cette opération méthodique, rigoureusement exécutée, s’inscrit dans une stratégie globale de sécurisation du territoire en cette période où l’État intensifie la lutte contre toutes les formes d’insécurité, y compris la criminalité urbaine.
Les résultats sont sans appel : soixante-dix (70) personnes interpellées, deux cent une (201) motos saisies pour vérification et dix (10) machines à sous extraites des lieux. Un bilan révélateur du niveau de dérive qui gangrène certaines zones urbaines.
Au-delà de l’action répressive, la mission s’est voulue pédagogique. Des échanges directs ont eu lieu avec les habitants. La Gendarmerie en a profité pour sensibiliser sur les méfaits de certains comportements marginaux, en particulier ceux liés à la dépravation des mœurs ; un phénomène de plus en plus préoccupant et contre-productif dans un contexte national marqué par une mobilisation générale contre le terrorisme.
La Gendarmerie Nationale exprime sa gratitude envers les populations qui, dans leur grande majorité, ont collaboré de manière franche et constructive. Elle appelle cependant à une vigilance accrue et surtout, à une dénonciation systématique de tout comportement ou individu suspect. C’est ensemble, unis et solidaires, que le Burkina Faso triomphera des menaces qui pèsent sur sa stabilité.
Pour tout signalement, les numéros verts restent accessibles 24h/24.
- 1010 pour le Centre National de Veille et d’Alerte,
- 16 pour la Gendarmerie Nationale,
- 17 pour la Police Nationale.
La sécurité est l’affaire de tous. Ne soyons pas complice par notre silence !