Réunis en séance plénière, le lundi 29 décembre 2025, sous la Présidence de l’Honorable Daouda Diallo, 4e vice-président de l’Assemblée législative de transition (ALT), les députés ont examiné et adopté le projet de loi portant obligation pour les grandes entreprises de construire un siège au Burkina Faso. Ce texte structurant s’inscrit dans la dynamique des réformes engagées par le Gouvernement en vue de renforcer la souveraineté économique nationale et de stimuler le développement socio-économique du pays.
Ce projet de loi vise, selon Fatoumata Bako/Traoré, ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargée du Budget, notamment à améliorer la mobilisation des ressources fiscales internes, à promouvoir un développement économique inclusif et durable, tout en favorisant l’émergence de pôles d’excellence et la création d’emplois qualifiés dans les centres urbains. Le Burkina Faso connait une attractivité croissante auprès des investisseurs nationaux et internationaux, avec une implantation significative de grandes entreprises dans les secteurs miniers, des télécommunications, des services financiers, de l’agro-industrie et des infrastructures.
Selon un rapport de la Direction générale des Impôts, le pays comptait, à fin novembre 2025, 828 grandes entreprises.

À la même période, leurs contributions fiscales s’élevaient à 1 310 636 851 164 FCFA. De l’avis de la Commission des finances et du budget (COMFIB), Commission saisie du dossier au fond, l’adoption de ce texte permettra, à terme, de renforcer l’ancrage territorial des grandes entreprises, d’accroître les investissements structurants, de dynamiser l’économie locale et d’élargir durablement l’assiette fiscale nationale. Composé de 15 articles répartis en 06 chapitres, le texte a fait l’objet d’un examen approfondi par la Commission des finances et du budget. À l’issue de ses travaux, la COMFIB a proposé 19 amendements, portant aussi bien sur le fond que sur la forme, dans le souci de renforcer la cohérence juridique du texte, d’en améliorer la portée opérationnelle et de garantir son applicabilité effective. Par ce travail rigoureux et méthodique, la Commission des finances et du budget a contribué de manière déterminante à l’amélioration du projet de loi, en veillant à ce qu’il serve au mieux les intérêts économiques du Burkina Faso. À l’issue du débat général, le projet de loi portant obligation pour les grandes entreprises de construire un siège au Burkina Faso a été adopté à l’unanimité par les 68 députés présents et votants, traduisant ainsi un large consensus autour de cette réforme jugée stratégique pour le développement du pays.
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