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GREVE ANNONCEE DE L’UCRB : Des chauffeurs indépendants s’en démarquent

Ceci est la  déclaration liminaire d’un regroupement de chauffeurs indépendants non affiliés à l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) qui se démarque de la grève de l’UCRB  initialement prévue du 22 au 26 février prochain.

 

 » Bonjour Mesdames et Messieurs de la presse,

Merci d’avoir répondu à notre invitation pour cette conférence de presse. Cette conférence de presse a pour but d’éclairer la politique, l’opinion nationale sur le mot d’ordre de grève lancé par l’UCRB pour compter du 22 février au 26 février prochain.

Tous les chauffeurs routiers du Burkina Faso ne sont pas affiliées à l’UCRB, donc ils ne peuvent se donner le monopole de parler au nom de tous les chauffeurs du Burkina Faso.

Pourquoi bloquer le passage aux cars de passagers, aux petites citernes de ravitaillement internes, aux camions d’agrégats, aux bennes klinker, en gros à ceux qui ne sont pas leurs militants.

S’illustrant à travers des grèves à répétition et autres moyens physiques d’intimidation, dont la seule intention est de rester toujours aux commandes de leurs syndicats de s’organiser pour être les seuls interlocuteurs dans ce secteur.

Mesdames et Messieurs les journalistes,

La constitution du Burkina Faso reconnaît la grève comme moyen de lutte des syndicats, mais elle reconnaît aussi la liberté de ne pas aller en grève.

Nous, regroupement des chauffeurs indépendants, non affiliée à l’UCRB nous nous démarquons de cette grève qui ne va ajouter que la détresse aux peuples burkinabè déjà meurtris par les problèmes sociaux.

Par conséquent, nous demandons à l’assemble des chauffeurs routiers qui ne sont pas affiliée à l’UCRB de poursuivre leurs activités en toute quiétude pour subvenir aux besoins de leurs familles.

Nous chauffeurs ne seront pas pris en charge par les syndicats pour nourrir notre famille.

Mesdames et Messieurs les journalistes

Aux autorités, nous demandons et exigeons la sécurité sur tous les axes routiers pour tous les chauffeurs qui veulent travailler cela est notre droit.

L’Etat a obligation d’assurer la sécurité de tous les Burkinabè et de maintenir l’ordre public et la fluidité de tous les axes.

Souhaitant garantir la paix sociale et l’ordre, nous ne saurons être responsables de tout ce qui va se passer. Nous vous remercions pour votre attention et restons disponibles pour répondre à vos questions ».

Porte-parole

 Benjamin Koncombo

 

 

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