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FETE DE LA ST SYLVESTRE: voici comment ces  Ouagalais la préparent

A quelques heures  de la nouvelle année 2021, nous avons tendu notre micro, hier  30 décembre, à des citoyens de la ville de Ouagadougou pour savoir comment ils préparent la St Sylvestre et le nouvel an.  Lisez ce qu’ils nous ont confié.

Edith Somé, comptable

« Malgré le contexte de la Covid19, cette année est pour moi la meilleure »

 

Edith Somé

« Par la grâce de Dieu, ces fêtes de fin d’année sont même meilleures que l’année antérieure. Malgré le contexte de la Covid19, cette année est pour moi la meilleure. La COVID a néanmoins suscité un sentiment de solidarité et d’entraide. C’est d’ailleurs grâce aux aides reçues que je vais même mieux fêter cette année. A part la flambée des prix des vivres et autres articles due aux fermetures de frontières, je ne m’en plains pas. Je viens de finir mes achats de vin et je vais de ce pas faire d’autres achats et puis je me prépare à partir fêter au village en famille ».

 

Abdoul Aziz Zongo, employé de commerce

« Je prie que 2021 soit une année de répit »

Abdoul Aziz Zongo

«  Je prépare les fêtes de fin d’année comme l’année passée, mais tout en espérant que 2021 ne sera pas comme 2020 avec son cortège de problèmes,  dont la COVID qui a vraiment chamboulé nos activités. Actuellement, toutes les activités marchent au ralenti donc je prie que 2021 soit une année de répit, de soulagement après ce qu’on a vécu en 2020. Je n’ai rien acheté d’abord mais d’ici  demain soir, je serai fin prêt ».

Harish Modwani, commerçant de produits de beauté

« Je prévois rester à la maison avec ma femme pour éviter les risques de contamination »

« Franchement cette année, la clientèle n’afflue pas comme l’année passée à cause de la COVID qui a tout bloqué. C’est vraiment compliqué cette année. Pour le moment, je n’ai encore rien fait dans le sens des fêtes mais je prévois rester à la maison avec ma femme pour éviter les risques de contamination. On se fera livrer ce dont on a besoin pour les fêtes et c’est tout pour cette année, pas de maquis ni de boite ».

 

 

Guewaratou Zongo , communicatrice des produits mouchoirs Natal 

« Nous prions tous que la COVID nous lâche en 2020 »

«  Les fêtes se préparent plutôt bien et je suis d’ailleurs ici pour faire des achats pour moi-même et pour nos clients afin de leur montrer que la maison mouchoir Natal pense à eux en ces périodes de fête. Nous prions tous que la COVID nous lâche en 2020 pour que 2021 soit meilleure. Je souhaite donc une heureuse année 2021 à tous, que tout le monde fasse la fête avec beaucoup de sagesse en évitant les accidents, les expositions à la maladie et que Dieu nous protège tous ».

 

Jean André Herman Zanté , Directeur des affaires administratives et financières de Global Business Compagnie

« On va célébrer la fête sobrement »

« On essaie de préparer les fêtes en fonction de la situation sanitaire puis sécuritaire. Il est évident qu’elles ne seront pas comme l’année passée où on pouvait inviter beaucoup de personnes mais on va les célébrer sobrement, de façon modérée avec les exigences de la COVID et de la situation sécuritaire. Je suis toujours dans les courses des préparatifs et demain tout sera prêt ».

 

Djeneba Baro , Assistante de direction 

« La  COVID a eu un grand impact sur les pouvoirs d’achat »

« Pour tout vous dire, la  COVID a eu un grand impact sur les pouvoirs d’achat de  la population donc on va fêter moins bien que les années antérieures évidemment. Sans oublier la flambée des prix avec juste raison. Donc les enfants, les parents, les amis vont sentir cette différence. J’ai juste acheté l’essentiel, histoire de vivre un peu la fête. Je souhaite que l’année à venir soit une année de santé, de paix pour le pays pour que les déplacés internes retrouvent enfin leurs localités »

 

Abdoul Razack Zida , commerçant 

« La COVID et l’insécurité ont vraiment mis à rude épreuve nos activités »

« Sans se mentir,  cette année, les fêtes de fin d’année ne se passent pas bien. La COVID et l’insécurité ont vraiment mis à rude épreuve nos activités. Franchement, rien ne va. Personnellement, si je tue ne serait-ce qu’un poulet, c’est par obligation mais pas de gaité de cœur. Au moins il y a la santé, c’est l’essentiel. La fête, elle peut se faire à tout moment ».

Propos recueillis par Fatimata COMPAORE

(Stagiaire)

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