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ELECTIONS COUPLEES DU 22 NOVEMBRE 2020 : Un pacte de bonne conduite signé

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a procédé à la signature du pacte de bonne conduite pour des élections sans violences. Dans une perspective des élections législatives et présidentielle apaisées de novembre 2020, l’ensemble des candidats aux élections se sont engagés pour la sauvegarde de la paix, de la concorde et de l’unité nationale. La signature du pacte de bonne conduite est intervenue ce 26 octobre 2020 dans la salle des conférences de Ouaga 2000 en présence du premier ministre, Christophe Dabiré, des membres du gouvernement, des candidats aux élections, des présidents d’institutions, des responsables des politiques membres de l’opposition et de la majorité ainsi que des responsables d’OSC.

Le pacte de bonne conduite dont l’objectif est d’obtenir l’engagement des acteurs politiques, les médias ainsi que de la société civile vise à asseoir une communication politique apaisée dans un contexte de crises et de tensions diverses. Selon Me Mathias Tankoano, président du CSC, cette initiative est établie à cinq jours de l’ouverture des campagnes électorales en vue d’une approche consensuelle. Pour lui, au-delà des dispositions législatives et règlementaires qui encadrent les discours électoraux, le pacte de bonne est apparu comme un moyen juridique supplémentaire qui consacre l’engagement sur l’honneur des acteurs politiques, médiatiques et de la société civile, à conformer leur conduite aux aspirations de la paix et de la cohésion. « Le but ultime est de faire en sorte que le discours politique électoral ne rompt pas l’harmonie de l’unité nationale », a-t-il indiqué.

Des élections réussies s’imposent comme un défi à tous les burkinabé attachés à la démocratie et aux valeurs républicaines. C’est pourquoi, explique Mathias Tankoano, le CSC dans sa mission de régulation du discours politique électoral entend obtenir des acteurs, leur engagement patriotique pour des campagnes apaisées afin de préserver et de consolider les acquis démocratiques amorcés depuis 2015. « Il nous appartient de relever le défi, en démontrant notre commune volonté de vivre ensemble, de transcender nos différences et nos intérêts individuels pour ne voir que l’essentiel : faire du Burkina un exemple de démocratie, de liberté et de valeurs humaines », a indiqué le président du CSC. Il dit être conscient de l’importance des enjeux du scrutin à venir, mais « nous ne devons pas perdre de vue les valeurs universelles comme la paix, la tolérance, l’acceptation de la différence et, au-delà, l’intérêt supérieur de la nation ». En signant le pacte de bonne conduite, les candidats s’engagent désormais à inscrire leur discours dans le cadre d’une saine émulation des idées c’est-à-dire, à faire des critiques des programmes politiques et des propositions qui vise à améliorer la gouvernance politique, économique et sociale. Ils s’engagent à cultiver le respect mutuel et la courtoisie entre adversaires politiques et entre acteurs du processus électoral, à rejeter toute forme de violence et à accepter la différence, à, privilégier le dialogue et la concertation en cas de différend qui naitrait des rapports, à respecter également la loi et à utiliser les voies légales de recours en cas de contestation des résultats et enfin, à respecter et à faire respecter les consignes sanitaires et sécuritaires.

Sur les 13 candidats initialement annoncés, 10 ont répondu présent à la cérémonie de signature du manifeste. Il s’agit notamment de Tahirou Barry du MCR, Eddie Komboigo du CDP, Monique Yéli Kam du MRB, Me Gilbert Noël Ouédraogo de l’ADF/RDA, de Zéphirin Diabré, de Do Pascal Sessouma, de Ablassé Ouédraogo, de Claude Aimé Tassambédo, Roch Marc Christian Kaboré du MPP, de Yacouba Isaac Zida tous représentés respectivement par Clément P. Sawadogo et Augustin Loada

Notons que le Pacte de bonne conduite est un document élaboré par les responsables de formations politiques, d’Organisation de la Société Civile (OSC) et de Médias devant leur permettre d’aborder sereinement les élections à venir. Ainsi, ces acteurs veulent qu’à travers la signature de ce pacte de bonne conduite que chacun individuellement pris dans son domaine, s’engage à promouvoir les bons comportements pour des élections apaisées.

Didèdoua F. ZINGUE

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