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ELECTIONS AU BURKINA : le MOCER mobilisé pour un scrutin sans violence

La coalition citoyenne pour la promotion de la non-violence en politique portée par le Mouvement citoyen pour l’éthique républicaine (MOCER) a animé une conférence de presse ce  16 septembre 2020, à Ouagadougou.  L’objectif était de présenter la structure, ses objectifs ainsi que les actions à mener pour des résultats probants.

Travailler avec les acteurs politiques pour aboutir à des élections libres, transparentes et crédibles dont les résultats seront acceptés par tous, sans aucune violence. C’est l’objectif que s’est assignée la coalition citoyenne pour la promotion de la non-violence pour des élections apaisées au Burkina Faso. En effet, la coalition qui est composée d’OSC, prône la paix et la quiétude sociale, avant, pendant et après les échéances électorales. Pour Kassoum Ouattara, président de la coalition, dans l’histoire politique du Burkina Faso, la violence s’est toujours invitée dans l’arène politique. Pour lui, ces violences ont été pour la plupart enregistrées pendant les régimes d’exception qu’a connues le Burkina. « Mais on a enregistré sous l’ère CDP, une certaine accalmie et une quiétude sociale », a-t-il souligné. Une situation qui s’expliquerait, à en croire le président, par le dynamisme d’un seul parti politique. De l’avis de M. Ouattara, après l’avènement de l’insurrection populaire d’octobre 2014, les actes de violences politiques se sont accrus avec parfois des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. D’où la volonté de la coalition de vouloir agir en amont pour empêcher,  à tout prix, les actes de violences susceptibles d’aboutir à un chaos. Pour les conférenciers, l’effervescence politique de la sous-région,  notamment en Côte d’Ivoire, laisse entrevoir que l’environnement politique au Burkina Faso peut être, si l’on y prend garde, impacté au regard des liens entre les deux pays. C’est pourquoi, a relevé M. Ouattara, il y a lieu de prendre en compte cet aspect dans l’analyse des risques de répercussion sur la scène politique nationale pouvant aussi créer des violations en politique. Pour le président et ses camarades, loin d’être des pessimistes, le contexte national montre actuellement des indices pouvant susciter des violences post électorales,  si des actions ne sont pas entreprises en amont pour sensibiliser et conscientiser les acteurs politiques et les populations. Et pour atteindre ses objectifs, la coalition entend entre autres mener des plaidoyers auprès des leaders religieux, coutumiers et politiques, motiver les acteurs politiques à éviter les propos de portée ethnique, religieuse et de haine, sensibiliser les populations en amont à ne pas se laisser utiliser, encourager les jeunes des lycées, des collèges, des universités et du secteur informel à ne plus se laisser manipuler par les politiciens, et enfin encourager les leaders politiques à privilégier l’intérêt supérieur de la nation au détriment de leurs intérêt personnels et égoïstes.

Didèdoua Franck ZINGUE

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