Une semaine après leur mouvement ayant coûté la vie à cinq d’entre eux, une délégation de démobilisés a rencontré, le 31 mai, le ministre ivoirien de l’Intérieur, Hamed Bakayoko. A l’issue des échanges, un terrain d’entente semble avoir été trouvé entre les deux parties.
La page de revendications financières, notamment le paiement de 18 millions de FCFA à chaque démobilisé, est-elle réellement tournée ? L’on est tenté de répondre par l’affirmative au regard du terrain d’entente qui semble avoir été trouvé entre les ex-rebelles non intégrés dans l’armée et le gouvernement ivoirien, le 31 mai. Un accord annoncé par les deux parties.
« Nous sommes très satisfaits, nous avons trouvé un terrain d’entente très bon pour nous », a affirmé Diomandé Megbé, le porte-parole des démobilisés selon qui le gouvernement a assuré que des moyens seront mis à leur disposition, tant bien même ils ne maitrisent pas encore les détails de cet accord. Du côté du ministre de l’Intérieur, rien n’a filtré également sur cet accord. Selon M. Bakayoko, il n’y a de pas de paiement de primes mais seulement qu’un terrain d’entente a été trouvé. Seul l’avenir nous dira le deal qui a été traité entre les deux camps.
L’occasion a été saisie par les démobilisés pour demander pardon au peuple ivoirien à au chef de l’Etat, Alassane Ouattara. « Nous avons demandé pardon afin d’apaiser les cœurs de chacun. Nous demandons aussi à Alassane Ouattara, qui est notre papa et que nous voulons accompagner, de ne pas nous oublier », a ajouté le porte-parole.
Pour rappel, les démobilisés ont manifesté le 23 mai dernier à Bouaké dans leur fief pour réclamer le paiement de 18 millions de Francs CFA (environ 27 000 euros) à chaque démobilisé.
AL CAPPUCINO
