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Pape François : pourquoi la date du lundi de Pâques, jour de son décès, est très symbolique pour le monde catholique

Le Vatican a annoncé ce lundi matin la mort du pape François, âgé de 88 ans et en fonction depuis 2013. Luttant depuis plusieurs mois contre une lourde maladie respiratoire, le pontife a rendu son dernier souffle à une date très évocatrice pour l’ensemble du monde chrétien.

Le pape François s’est éteint. Après de longues semaines de lutte contre une grave pneumonie bilatérale, le chef de l’Église catholique est décédé ce lundi 21 avril « à 7h35 », comme révélé dans la matinée par le Vatican. Une date loin d’être anodine, puisqu’elle correspond au lundi de Pâques, un jour très important dans la vie des catholiques du monde entier.

Fériée dans de nombreux pays à tradition chrétienne, dont la France, cette journée est considérée comme une prolongation du dimanche de Pâques, la fête religieuse célébrant la résurrection de Jésus Christ, cœur du message chrétien. Si cette date du lundi ne correspond pas à une fête à proprement parler, comme Noël, la Toussaint ou l’Assomption, elle s’inscrit dans le contexte de « l’Octave de Pâques », une période de huit jours durant laquelle l’Église continue de célébrer la Résurrection.

Une date symbolisant la joie et la paix

Traditionnellement, ce moment suit les sept jours douloureux de la semaine sainte, durant laquelle les fidèles commémorent la Passion du Christ. Le dimanche puis le lundi de Pâques marquent ainsi pour le peuple chrétien le début d’une nouvelle semaine, inaugurant un temps nouveau de joie et de paix. Pendant la semaine de Pâques, une messe est célébrée tous les jours, proposant aux croyants de répéter les mêmes prières et les mêmes chants durant les huit jours, pour leur rappeler que la Résurrection se prolonge au-delà de la fête pascale.

Le décès du pape François au cœur de la période des festivités de Pâques résonne donc comme un moment symbolique très fort pour le monde catholique, puisque selon le calendrier liturgique, il s’agit d’une période marquant à la fois la fin et le commencement.

Une dernière apparition publique ce dimanche

Le pontife argentin était en convalescence depuis le 23 mars après avoir été hospitalisé pendant 38 jours pour une infection respiratoire touchant ses deux poumons, sa quatrième et plus longue hospitalisation depuis le début du pontificat en 2013. En dépit des recommandations des médecins qui lui avaient conseillé un strict repos de deux mois, il avait repris les apparitions publiques ces derniers jours, se rendant au contact des fidèles.

Dimanche, à l’occasion des célébrations de Pâques, il était apparu très affaibli mais s’était offert un bain de foule en papamobile sur la place Saint-Pierre. Le visage fermé, visiblement très éprouvé, il avait toutefois été contraint de déléguer la lecture de son texte à un collaborateur, ne pouvant prononcer que quelques mots, la voix essoufflée.

Source : Le Parisien 

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