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CONSEIL NATIONAL DE LA TRANSITION: un comité de veille parlementaire mis en place

Des députés du Conseil national de la Transition (CNT) ont mis en place un comité de veille.  Sa présentation a eu lieu ce 5 avril 2017, au cours d’une conférence de presse, à Ouagadougou.

Suivre le devenir de l’important travail législatif du CNT, assurer la sécurité politique et intellectuelle du CNT, partager l’expérience du CNT au plan national et international. Ce sont entre raisons qui ont prévalu à la mise en place du  comité de veille de parlementaires de la législature de la transition, lequel a été présenté à la presse ce  5 avril. Loin d’être un parti politique, selon les conférenciers, ce comité entend « assurer la veille citoyenne par rapport au travail abattu par le CNT ».

A leur avis, le CNT a fait voter 108 lois dont certaines engageaient  la vie de la nation. Mais à ce jour, il y a des tentatives graves de remise en cause d’actes audacieux et des dispositions pertinentes de certaines lois qui risquent de causer des reculs graves à la fondation de la République. « Nous n’avons pas la prétention de dire que notre travail était parfait. Mais il y avait de bonnes choses qui peuvent être retenues. Lorsqu’il y a des remises en cause de ces choses que nous estimons porteuses de développement, le comité sera toujours-là pour donner son avis, orienter l’opinion », a affirmé Asseghna Somda, responsable chargé à la mobilisation. Selon lui,  le but essentiel est de « construire, apporter sa contribution à l’édification d’un Burkina Faso de droit, démocratique,  où il fait bon vivre ». 

Tout en saluant la nomination du président du CNT,  Chériff Sy en tant Haut représentant du président du Faso, le comité s’est réjoui de cette reconnaisse à l’endroit d’un ancien parlementaire  qui a marqué la nation lors du putsch où son courage a permis de faire échec au coup d’Etat  après avoir pris ses responsabilités alors que le président de la transition (NDLR : Michel Kafando)  et le Premier ministre (Yacouba Isaac Zida)  étaient embastillés. Pour Fernand Sanou, même s’il est vrai qu’il y a eu des brebis galeuses  au niveau de cette institution, il faut tout de même reconnaitre qu’un travail a été fait.

Se prononçant sur l’avant-projet de la Constitution, le comité « regrette le perpétuel recommencement d’un travail déjà fini ». « Pour ceux qui ont lu l’avant-projet, il n’y a pratiquement pas de différence. La Constitution actuelle n’est pas différente de celle  adoptée sous la transition…Il n’y a vraiment pas d’apport significatif.  Que ce soit la suppression du sénat, de l’article 35, la suppression de l’amnistie pour les chefs d’Etat, la saisine du Conseil constitutionnel par le citoyen… toutes ces questions étaient déjà réglées », a déploré le président du comité, David Moyenga.

En tout cas, le  comité a promis, au cours de ses prochaines activités,  de se prononcer sur le CNT et les actes législatifs de la transition, les principales lois socioéconomiques, les réformes dans le secteur de la presse et la moralisation de la vie publique et de la redevabilité ledit sujet  au cours de ses prochaines activités.

En rappel, le comité a été créé le 22 janvier 2017.

Colette DRABO

ENCADRE

Composition du bureau du comité

-Président : David Moyenga

-Secrétaire général : Wamarou Traoré

-Trésorier : Issa Tiemtoré

-Responsable chargé de la mobilisation Asseghna Somda

-Secrétaire à la recherche et prospective : Wilfried Zoundi

-Conseillers : Fernand Sanou et Ousmane Tiendrébéogo

 

 

 

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