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Conférence sur le panafricanisme et la dynamique AES : « l’Afrique n’a pas seulement besoin de se souvenir, elle a besoin d’agir », dixit le Chef de la diplomatie burkinabè

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a présidé, le samedi 1er octobre 2025, au nom du Premier ministre Son Excellence Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, la conférence sur le panafricanisme et la dynamique AES, organisée au profit des Afro-descendants, en séjour au Pays des Hommes intègres.

Une rencontre historique entre fils et filles de l’Afrique, selon le Chef de la diplomatie burkinabè, qui traduit non seulement la soif de liberté des africains, mais surtout la nécessité pour la diaspora africaine de se réapproprier l’histoire, afin de mener aux côtés de leur frères du continent, la lutte pour « une Afrique souveraine et digne ».

Cette réappropriation passe par la rupture sincère avec les chaînes de domination de l’Homme noir, comme l’avait prescrit le célèbre historien burkinabè Pr Joseph Ki-Zerbo.

Pour cela, SEM Karamoko Jean Traoré appelle à l’unité et à l’action car, pour lui, « L’Afrique n’a pas seulement besoin de se souvenir, elle a besoin d’agir ».

L’heure est donc venue pour la diaspora africaine de se mobiliser en mettant à la disposition du continent ses compétences, ses savoir-faire et ses expériences, afin d’accélérer le développement socioéconomique et contribuer ainsi à assoir une influence stratégique pour une  « une Afrique debout », a-t-il défendu.

Le ton a déjà été donné par le Burkina Faso sous le leadership du Capitaine Ibrahim Traoré à travers sa vision panafricaniste et par la Confédération des Etats du Sahel.

Une vue des Afrodescendants fortement mobilisés pour la circonstance

 

Justement, le panafricanisme et la dynamique AES ont été expliqués en long et en large au cours de la leçon inaugurale donnée par le Président de la Commission nationale de la Confédération de l’AES Monsieur Bassolma Bazié.

Face aux Afrodescendants, il a retracé l’histoire de l’Afrique qui a été déshumanisée par les colonisateurs sous toutes formes de terreurs et d’exploitation, depuis la déportation à la colonisation et le néocolonialisme en passant par la traite négrière.

Sans langue de bois, le Président de la CN-AES a dénoncé les clauses des indépendances meublées par des accords secrets qui ont contribué à dépouiller l’Afrique et les Africains de leurs valeurs culturelles, sociales et même économiques.

A l’image donc des devanciers qui se sont battus pour une Afrique libre, Monsieur BAZIE appelle la diaspora africaine et les Afrodescendants à se réapproprier leur identité et à se battre pour la « Faranifa », c’est-à-dire la terre africaine.

Il invite les africains et les amis de l’Afrique à « élever le niveau de conscience » afin de protéger les leaders de la Confédération AES, dans l’espoir de voir l’élan patriotique déjà engagé, arriver à son terme.

Pour lui, seules la solidarité et la mise en garde contre l’impérialisme et ses valets, permettront de garantir la sécurité des Chefs d’Etat de l’AES.

DCRP/MAECR-BE

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