L’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) était face à la presse le jeudi 25 juillet 2019 au siège du Mouvement pour le peuple et le progrès (MPP) à Ouagadougou. Au menu, deux points étaient inscrits à l’ordre du jour dont le dialogue social qui s’est achevé le 22 juillet dernier et quelques points de l’actualité nationale. La conférence s’est tenue en présence de Simon Compaoré, chef de la délégation de l’APMP au dialogue politique.
Débuté le 15 juillet dernier, le dialogue politique a connu la participation des partis affiliés aussi bien de la majorité que de l’opposition politiques burkinabé. Et malgré les divergences politiques qui lient l’ensemble des partis politiques, « les travaux se sont déroulés dans un esprit de cordialité et dans un climat de sérénité malgré quelques divergences de points de vue sur certaines questions », a indiqué la conférencière Zalissa Koumaré. Un consensus général s’est, en effet, dégagé sur l’ensemble des points discutés lors de cet échange entre hommes politiques qui n’ont pas pu s’accorder sur l’utilisation de la carte biométrique comme document de votation pour les Burkinabè de l’extérieur. Cela n’empêche pas à l’APMP de traduire ses remerciements à l’opposition politique pour « l’esprit républicain et la détermination dont elle a fait preuve », a ajouté Zalissa Koumaré. L’APMP se dit aussi interpelée sur la situation nationale notamment sur le drame survenu à l’Unité anti-drogue.
Tout en déplorant cette tragédie, elle salue la diligence avec laquelle le gouvernement a initié une prise en charge de cette situation regrettable par la mise en place d’enquêtes pour situer les responsabilités. La question des déplacés, la réglementation de l’utilisation des réseaux sociaux ne sont pas passés sous silence. L’APMP félicite les FDS pour leurs efforts de sécurisation du pays. Elle les invite par ailleurs à travailler davantage afin que les déplacés regagnent leurs localités d’origine.
Alexandre MOYENGA (Stagiaire)