Le 23 novembre 2024, Charles Blé Goudé, président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP), a célébré la « fête de la dignité et de l’espérance », marquant le 2e anniversaire de son retour en Côte d’Ivoire après son séjour carcéral à la Cour pénale internationale (CPI). Face à ses partisans, il a indiqué : “ tôt ou tard, je vais diriger ce pays ”.
“Moi, Charles Blé Goudé, tôt ou tard, je vais diriger ce pays,”. C’est ce qu’a affirmé Charles Blé Goudé, le 23 novembre dernier, à Gagnoa, lors de la célébration de la « fête de la dignité et de l’espérance », marquant l’an 2 de son retour au pays après son séjour carcéral à la CPI. Des propos accueillis par de fortes acclamations par une foule immense acquise à sa cause.
Il n’a pas manqué de dénoncer les pratiques électorales « frauduleuses » avant d’afficher sa détermination à réformer la Commission électorale indépendante (CEI) une fois qu’il sera au pouvoir. “Le mal de la Côte d’Ivoire, ce sont des leaders politiques qui trichent pour obtenir de bons résultats. Moi Charles Blé Goudé Je change la Commission électorale indépendante quand je vais être président de la Côte d’Ivoire », a-t-il soutenu. Comme à l’accoutumée, il a laissé entendre que la priorité reste l’union des Ivoiriens, au-delà des clivages politiques et ethniques. “Nous devons courageusement nous regarder dans les yeux et éviter que les erreurs d’hier deviennent celles d’aujourd’hui. Il est temps de bâtir une Côte d’Ivoire nouvelle, avec des leaders qui travaillent pour le bien commun », a-t-il dit. A ce titre, il a exhorté la population à promouvoir la cohésion sociale et à construire une société tournée vers l’investissement dans l’humain.
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