Face aux Forces vives de la Nation ce 11 juillet 2024, le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a indiqué que le pays a décidé de combattre les forces du mal jusqu’à la victoire finale. Selon lui, de nombreuses actions sont en cours et très bientôt, le terrorisme sera un mauvais souvenir. A l’en croire, c’est dans le combat que l’on sera réellement libre et indépendant.
“ Il n’y a pas d’alliance possible avec les terroristes, pas d’alliance avec ces criminels, ils sont à combattre. Un point c’est tout. Soit nous les combattons ou ils nous combattent. Nous n’avons pas le choix que de combattre. Nous avons opté pour le combat et c’est par là que nous serons libres, réellement indépendants. Pour ce faire, nous avons pris soin de diagnostiquer le problème profond du Burkina. J’avoue que le problème est réel et profond ; le mal est là, nous l’avons diagnostiqué et nous découvrons de jour et jour le système. Plusieurs nœuds ont été défaits mais des nœuds restent à défaire parce que tous les jours que Dieu fait, nous découvrons certaines pratiques. Des décennies durant, le système s’est installé. C’est devenu comme un gène dans nos ADN mais il faut que nous arrivions à les soustraire et construire un Burkina nouveau.
Parlant de la défense et de la sécurité, comme vous le constatez, nous avons opté pour le combat. Our cela, nous avons doublé les effectifs de nos forces armées, nous continuons de recruter. Dans quelques jours, le recrutement d’au moins 10 000 soldats pourrait être lancé. Nous continuerons à renforcer les effectifs pour faire face. Depuis janvier 2023, nous avons pu lancer un programme d’équipement. Les équipements vont continuer à venir parce que nous voulons que le niveau de notre armée atteigne un niveau jamais égalé dans la sous-région… Nous continuerons à faire corps avec notre peuple pour pouvoir mener la lutte. Nous allons nous battre et nous nous donnerons les moyens pour y arriver… Certaines puissances ont refusé de nous vendre des équipements, ont bloqué des équipements que nous avons acheté dans certains pays parce qu’ils ont la licence de certaines composantes. Ces puissances exploitent des minerais au Burkina. Je le dis haut et fort, cela va s’arrêter. Nous allons retirer des permis d’exploitation. Vous ne pouvez pas exploiter nos ressources et refuser de nous vendre ou faire bloquer nos équipements, nous n’allons pas accepter. Nous allons récupérer nos permis d’exploitation et exploiter nos minerais nous-mêmes… Nous allons vaincre très prochainement ce terrorisme ici au Burkina et même dans l’Alliance des Etats du Sahel AES)”
Actuburkina
