Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, Me Edasso Rodrigue Bayala, a accordé une audience ce mercredi 23 avril 2025 à Ouagadougou, à une délégation de l’ONG PAX au Burkina Faso.
Conduite par son Directeur Pays, Roger Minougou, la délégation est venue faire le point sur les multiples collaborations fructueuses engagées avec le ministère.
Les discussions ont porté entre autres sur les actions menées et en cours avec le Secrétariat permanent du Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (SP/CIMDH), la Direction générale de l’administration pénitentiaire (DGAP) dans le domaine crucial de la déradicalisation, et la Direction générale des droits humains (DGDH) concernant la documentation des situations de droits humains à Kaya et l’accompagnement des justiciables avec l’implication des services sociaux et sanitaires.
Il a aussi été question du nouveau programme sur la sécurité humaine, conçu par l’ONG néerlandaise et fondé sur une approche locale et une collecte de données à la base. Ce programme, établi sur la base d’une convention, implique les ministères en charge de la Justice, de la Sécurité, de la Défense, de l’Action humanitaire et de l’Administration territoriale et vise à apporter des réponses concrètes aux défis sécuritaires. PAX a sollicité l’appui du ministre Bayala pour la validation du protocole d’accord interministériel, étape cruciale pour le déploiement de ce vaste projet.
Parallèlement, les échanges ont mis en lumière le soutien continu de PAX à l’opération « Casiers vides », qui a déjà permis de désengorger plusieurs juridictions du pays et s’étendra prochainement à Gaoua et Dori. La délégation a également annoncé la tenue prochaine d’une cérémonie de témoignages en juin, fruit de la collaboration avec la DGAP dans le cadre du programme de déradicalisation.
Le Garde des sceaux s’est dit très satisfait de la démarche proactive de l’ONG PAX et a salué cette collaboration qui s’inscrit dans une logique de réponse concrète aux besoins du ministère. Il a particulièrement apprécié l’approche intégrée de PAX qui touche l’ensemble des services clés de son département et a réaffirmé son engagement à accompagner ces initiatives qui contribuent au renforcement de la justice et des droits humains au Burkina Faso.
L’ONG Pax, il faut le rappeler, travaille dans la promotion de la paix et est active au Burkina Faso depuis 2021 où elle intervient dans quatre régions, à savoir l’Est, le Centre-Nord, le Centre et le Nord.
𝗗𝗖𝗥𝗣-𝗠𝗝𝗗𝗛𝗥𝗜
