Ce 17 décembre 2024, la Coordination Nationale de Lutte contre la Fraude (CNLF), sous l’égide du Ministère de l’Économie et des Finances, a procédé à la remise officielle de produits saisis au cours de l’année 2024 à l’association « Verger Potager du Renouveau ». Cette initiative vise à transformer ces produits en engrais organique, contribuant ainsi au développement agro-pastoral du Burkina Faso.
Lors de sa conférence bilan du 12 juillet dernier, la CNLF avait présenté un rapport détaillé des produits frauduleux saisis au premier semestre 2024, estimés à une valeur de 𝒉𝒖𝒊𝒕 𝒄𝒆𝒏𝒕 𝒒𝒖𝒂𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆-𝒔𝒆𝒑𝒕 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒒𝒖𝒂𝒕𝒓𝒆 𝒄𝒆𝒏𝒕 𝒄𝒊𝒏𝒒 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆 (847 405 000) 𝙁𝘾𝙁𝘼. Ces saisies comprennent :
• 𝐶𝑖𝑔𝑎𝑟𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 : 521 𝑐𝑎𝑟𝑡𝑜𝑛𝑠
• 𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑠 𝑣𝑒́𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 : 284 𝑐𝑎𝑟𝑡𝑜𝑛𝑠
• 𝑃𝑎𝑟𝑎𝑐𝑒́𝑡𝑎𝑚𝑜𝑙 : 44 𝑐𝑎𝑟𝑡𝑜𝑛𝑠
• 𝐴𝑚𝑝ℎ𝑒́𝑡𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒𝑠 : 453 𝑐𝑎𝑟𝑡𝑜𝑛𝑠
• 𝑆𝑝𝑎𝑔ℎ𝑒𝑡𝑡𝑖 : 127 𝑐𝑎𝑟𝑡𝑜𝑛𝑠
• 𝐻𝑢𝑖𝑙𝑒 𝑣𝑒́𝑔𝑒́𝑡𝑎𝑙𝑒 : 50 𝑏𝑖𝑑𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒 25 𝐿
• 𝐻𝑒𝑟𝑏𝑖𝑐𝑖𝑑𝑒𝑠 : 12 𝑐𝑎𝑟𝑡𝑜𝑛𝑠
• 𝐴𝑙𝑐𝑜𝑜𝑙 𝑓𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑒́ : 540 𝑏𝑜𝑢𝑡𝑒𝑖𝑙𝑙𝑒𝑠
• 𝑃𝑎𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑢 08 𝑚𝑎𝑟𝑠 : 1177 𝑝𝑖𝑒̀𝑐𝑒𝑠
• 𝑃𝑜𝑢𝑙𝑒𝑡𝑠 𝑎𝑣𝑎𝑟𝑖𝑒́𝑠 : 241 𝑐𝑎𝑟𝑡𝑜𝑛𝑠
• 𝑅𝑖𝑧 𝑙𝑜𝑐𝑎𝑙 : 1600 𝑠𝑎𝑐𝑠 𝑑𝑒 50 𝑘𝑔
Sous instruction 𝙙𝙪 𝙈𝙞𝙣𝙞𝙨𝙩𝙧𝙚 𝙙𝙚 𝙡’𝙀́𝙘𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙚 𝙚𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙁𝙞𝙣𝙖𝙣𝙘𝙚𝙨, 𝘿𝙧 𝘼𝙗𝙤𝙪𝙗𝙖𝙘𝙖𝙧 𝙉𝘼𝘾𝘼𝙉𝘼𝘽𝙊, la CNLF a opté pour une gestion utile et durable de ces produits. Plutôt que de les incinérer, une collaboration avec le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques (MARAH) a permis de valider leur transformation en engrais organique après des tests concluants.
Cette initiative s’inscrit dans la vision du développement endogène et répond aux objectifs de l’Offensive agro-pastorale lancée par le Président du Faso pour assurer la sécurité alimentaire au Burkina Faso.
Lors de la cérémonie de remise, présidée par le Ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubacar NACANABO, le président de l’association « Verger Potager du Renouveau », M. Evrard BAKO, a reçu symboliquement les produits. La CNLF, en partenariat avec les médias, a tenu à partager cette action stratégique et à valeur ajoutée.
Cette action illustre la volonté de transformer les défis liés à la fraude en opportunités de développement durable pour les populations burkinabè.
Source: CNLF