Le gouvernement burkinabè a sommé le concessionnaire du chemin de fer Ouagadougou-Abidjan (SITARAIL), de reprendre courant novembre, la desserte du « train voyageurs » pour le bonheur des populations, a appris l’AIB.
Notons que l’opérateur a évoqué le contexte sécuritaire, la dégradation des infrastructures et l’absence d’autorisation de la partie ivoirienne pour rejeter la reprise de la desserte, comme il s’était engagé à plusieurs reprises.
Le gouvernement burkinabè a balayé ces prétextes et a informé SITARAIL de l’existence d’une stratégie nationale de lutte contre le terrorisme et du fait que l’autorisation évoquée se discutent essentiellement entre les deux gouvernements.
Quant à la dégradation des infrastructures, l’exécutif burkinabè note que le Fonds d’investissement ferroviaire a déjà accordé des crédits supplémentaires pour leur réparation afin de faciliter la reprise du train voyageurs.
En tout état de cause, conformément aux engagements, l’État burkinabè exige la reprise du train voyageurs courant novembre et la desserte de plusieurs gares à travers le pays pour booster l’économie et pour le bonheur des populations.
Aussi, il refuse d’endosser les responsabilités pour les susceptibles dommages liés à cette activité que SITARAIL réclame subitement.
Agence d’information du Burkina
