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Braquages à Ouagadougou :  8 présumés malfrats aux arrêts

Face à la presse ce 17 mars 2021 à Ouagadougou, la hiérarchie policière a présenté les résultats de la mission conjointe lancée depuis 19 février dernier sur instruction du Ministre de la sécurité dans les villes de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso, suite à la recrudescence de nombreux actes de grand banditisme lors du premier trimestre de l’année.

Neuf engins à deux roues, un véhicule, 7 Pistolets automatiques (PA), 42 téléphones et plusieurs munitions de Kalachnikov, 31 personnes interpellées dans le cadre des investigations, et huit gardées à vue pour actes de grand banditisme, vol et complicité de vol à main armée et recel, c’est en substance le résultat de la mission conjointe menée par le Service régional de la police judiciaire (SRPJ), la direction des unités d’intervention, du commissariat central de la ville de Ouagadougou, depuis le 19 février 2021. Selon le Commissaire principal de Police, Sayibou Galbané du SRPJ, les opérations se sont déroulées en deux phases. Une phase dite intensive et celle dite ordinaire. Selon M. Galbané, la phase dite intensive s’est déjà déroulée et celle dite ordinaire, débutée le 23 février dernier se poursuit toujours. A l’en croire, ces individus opéraient dans les quartiers Tampouy, Bassinko, Yagma, Nonsin, Pissy et Bendogo.

Une vue des objets saisis

Le travail a été essentiellement de massifier la présence policière sur le terrain afin de dissuader, d’assurer des interventions rapides et surtout de mener des investigations spéciales. Lesquelles mesures ont permis de mettre aux arrêts plusieurs présumés malfrats qui opéraient dans la capitale.  Plusieurs individus sont activement recherchés pour leur lien présumé avec les différentes attaques dans les villes de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso, selon Sayibou Galbané.

En effet, ce fut une occasion pour le directeur régional de la police nationale du Centre, Désiré Ouédraogo, d’interpeller les uns et les autres à faire preuve de vigilance. Il a en outre prodiguer des conseils aux porteurs autorisés d’armes à feu civiles, à éviter le port apparent de leur arme et de la garder dans leur véhicule. Aux gérants de boutiques de transferts de monnaie électronique, il leur a été conseillé d’éviter de manipuler de fortes sommes d’argent devant la clientèle, car, dit-il, « certains clients viennent en éclaireur pour s’assurer que vous avez assez d’argent avant de vous prendre en cible »,  d’installer des caméras de surveillance, de  se procurer les services d’une société de gardiennage, de s’assurer de la bonne moralité des employés et d’éviter de rester ouvert au-delà de la nuit tombée. A l’ensemble de la population, le SRPJ demande le reflexe et la culture de dénoncer tout comportement suspect à travers le 1010, le 16 ou le 17.

 

Didèdoua Franck ZINGUE

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