A.S, un jeune de 26 ans, a comparu le mardi 21 janvier 2025 devant la chambre correctionnelle du TGI de Bobo-Dioulasso pour viol sur une fille de 13 ans, vendeuse ambulante d’eau.
Selon ses propres explications, le prévenu a dit avoir appelé la jeune fille pour acheter un sachet d’eau de 25 FCFA. C’est après avoir acheté le sachet d’eau que la fille lui a demandé de l’argent. A.S lui a proposé d’aller dans un endroit plus discret afin qu’ils puissent s’entendre.
Arrivé sur les lieux, la fille lui suggère un autre endroit beaucoup plus sombre parce que le soleil battait son plein. C’est là-bas, loin des regards, qu’il est passé à l’acte avec le consentement de la fille, selon ses dires.
La victime étant absente au procès, ses déclarations sont lues à l’audience. De ce qui ressort, c’est après avoir acheté le sachet d’eau que A.S a trimbalé la vendeuse ambulante dans un coin sombre pour consommer l’acte sexuel.
Quand elle a voulu fuir, elle est tombée et AS a bondi sur elle. Elle s’est alors mise à crier. Ce qui a alerté les voisins qui sont venus arrêter A.S. À la lecture des déclarations de la victime, le prévenu tient mordicus qu’il a eu des rapports sexuels avec le consentement de la fille, mais il a soutenu ne pas savoir qu’elle n’était âgée que de 13 ans au vu de sa forte corpulence.
Après l’avoir écouté, le parquet a demandé de condamner A.S à une peine de 7 ans dont 3 ferme, et à une amende de 1 million F CFA aussi ferme. Le tribunal a requalifié les faits de viol en attentat à la pudeur et en a tenu A.S responsable.
En répression, le tribunal l’a condamné à 36 mois dont 24 fermes et à un million FCFA d’amende également ferme.
DCRP/MJDHRI
