Dans le cadre de son programme emploi jeune, l’Association Wend Kuuni pour le développement de l’Afrique a initié une formation au profit des étudiants de l’université de Dédougou, le 22 février dernier à Dédougou. Selon les formateurs, plus de 2000 étudiants ont renforcé leur capacité dans la production entre autres en développement personnel en fabrication de savon, de l’eau de javel, de vinaigre et de pommades de beauté. Le point de la formation a été fait en présence des journalistes, le 24 février dernier au siège de l’Association à Ouagadougou.
Selon le président de l’association Wend Kuuni pour le développement de l’Afrique, Herman Sawadogo l’Afrique et le Burkina Faso peuvent se développer sans forcément compter sur le soutien des pays européens ou asiatiques. Et cela passe dit-il par la formation dans divers ordres de métiers. C’est fort de ce postulat que l’Association a organisé une formation au profit des étudiants de l’Université de Dédougou, le 22 février dernier. En effet les étudiant de cette université ont bénéficié d’une formation en développement personnel et en fabrication de divers produits cosmétique et alimentaires.
Le point de la formation a été fait à la presse le président de l’Association, le 24 février au siège de l’Association à Ouagadougou qui a souligné au cours de la conférence de presse que l’Association a conçu en 2020, un plan de réforme de l’Education qui devrait propulser le Burkina Faso parmi les pays développé d’ici à 2058. Herman Sawadogo a estimé que l’enseignement donné dans les universités ne peuvent pas développer le Burkina voilà pourquoi il pense qu’il faut réformer le système éducatif burkinabè. Il a fait savoir également qu’il faut envisager une réforme dans le secteur de la santé.
Abordant la question de l’avènement des militaires au pourvoir au Burkina, le président de l’Association Wend Kuuni pour le développement de l’Afrique a estimé que tout changement vient de la volonté de Dieu. « C’est Dieu qui établit quelqu’un comme chef et c’est lui également qui le détrône donc nous acceptons la volonté de Dieu », a-t-il laissé entendre avant de se prononcer sur la question sécuritaire en ces termes « Nous pouvons résoudre la question sécuritaire pour peu que les Burkinabè aillent de manière sincère à une réconciliation nationale ». Herman Sawadogo a enfin invité chaque Burkinabè à adopter un comportement responsable dans sa vie de tous les jours.
Kiswendsida Fidèle KONSIAMBO
