« Consolidation des institutions républicaines, sécurité et cohésion sociale ». Tel était le thème de l’assemblée générale du Nouveau temps pour la démocratie (NTD) tenue le 22 septembre 2018, à Ouagadougou. La situation sécuritaire actuelle était au menu de cette assemblée générale.
C’est dans une salle pleine à craquer que s’est déroulée la rentrée politique du Nouveau temps pour la démocratie (NTD). Comme il fallait s’attendre, la question de la sécurité n’est pas passée sous silence. Les participants ont regretté cette situation qui « met à mal la quiétude sociale et par conséquent perturbe la mise en œuvre réussie des actions planifiée programme présidentiel». Au regard de la situation, le président du NTD, Vincent Dabilgou, a lancé un appel à l’union sacrée autour des FDS. « Nous voulons dire que nous soutenons l’ensemble des forces de défense et de sécurité, nous sommes derrière elles, nous avons foi en elles et pensons qu’elles sont une armée de combattants », a soutenu le président.
Concernant la marche de l’opposition prévue le 29 septembre prochain, le président du NTD a estimé qu’il n’y avait aucune raison, pour les autorités, d’interdire ladite marche. « Il n’y a pas de raison que l’opposition ne fasse pas sa marche. Ils (NDLR : les opposants) peuvent en faire même davantage s’ils pensent que c’est le chemin pour faire développer le Burkina. Mais nous pensons que lorsque le pays est attaqué, lorsque l’ennemi est à la porte, le peuple doit se mobiliser comme un seul homme parce que la priorité, c’est de libérer le pays. C’est de faire en sorte que notre intégrité territoriale soit respectée », a-t-il clamé. Et d’inviter la population à cultiver la paix. « En reconnaissance de notre passé récent, ayons le courage, quelle que soit notre position, nos postures, de tirer toutes les leçons et tous les enseignements de la crise passée », a-t-il indiqué.
Le procès du putsch manqué de 2015 qui bat son plein, a été abordé. A ce sujet, la secrétaire générale du NTD a affirmé que l’issue de ce procès est attendue avec impatience par le peuple tout entier et qu’elle permettra de tourner une des pages douloureuses du Burkina.
Olivia NANA
(Stagiaire)
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