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Annulation du hadj 2021 : le Burkina prend acte de la décision

Le pèlerinage à la Mecque de cette année 2021 est strictement réservé aux résidents, toutes nationalités confondues, et aux citoyens saoudiens. Par ailleurs, le nombre de pèlerins autorisés à effectuer le pèlerinage quant à lui, est fixé à 60 000. C’est l’annonce faite par le ministère saoudien du Hadj, sur son site, le 12 juin dernier. Au Burkina Faso, le gouvernement, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) et le  comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque (CNSPM) ont, au cours d’un point de presse animé ce 18 juin 2021, dit prendre acte de la décision du gouvernement saoudien.

 Annulé en 2020 pour des raisons de Covid, le Hadj 2021 ne sera pas ouvert aux non-résidents. Une information qui tombe comme un coup de poignard dans le dos des fidèles musulmans qui ne pourront pas accomplir le 5e pilier de l’islam. Une décision prise par le pays hôte, l’Arabie Saoudite,  par la nécessité de préserver la sécurité et la santé des pèlerins mais aussi celle du monde entier. A la suite de cette décision motivée par la crise sanitaire, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Clément Sawadogo, a,  face à la presse ce matin, dit partager les regrets des musulmans qui ne pourront pas accomplir le 5e pilier de l’Islam. Pour lui, c’est une décision souveraine du gouvernement saoudien et le Burkina ne peut qu’en prendre acte.

 Sur la question du remboursement des frais des pèlerins qui s’étaient déjà inscrits, Clément P. Sawadogo a laissé entendre que c’est une question qui se règle entre les agences et les pèlerins. « Mais cela nécessite que nous ayons un regard là-dessus », s’est-il voulu précis. A  son avis, que ce soit en 2020 ou en 2021, les pèlerins qui ont déjà versé leur argent dans une agence, conservent leur droit de pouvoir effectuer leur pèlerinage ou être remboursé par l’agence. Et toutes les agences sont déjà informées de cette mesure.

 Sur la question de savoir si le gouvernement avait prévu un plan de soutien aux agences de voyage au regard des difficultés qu’elles traversent depuis deux ans, le ministre Clément Sawadogo a rappelé qu’il s’agissait d’une doléance qui avait été soumise à son prédécesseur, Siméon Sawadogo.  Et évidemment cette doléance devrait être examinée. Mais, précise-t-il, « il n’y a pas eu de promesse à ce niveau. Je pense qu’il faut qu’on puisse discuter avec les agences pour voir ce qui sied le mieux. Mais je vous avoue qu’on n’a pas la solution en main. C’est vrai que c’est une affaire privée mais cela ne dédouane pas l’Etat. En toute honnêteté, je ne peux pas vous donner une réponse tout de suite et maintenant ». Il a enfin invité les acteurs impliqués dans l’organisation du pèlerinage, à s’en tenir à cette décision « quoique difficile et à se projeter pour la prochaine édition ».

Didèdoua Franck ZINGUE

 

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