Eclairer l’opinion sur les cas de fausses cartes d’électeurs saisies à Ouaga, notamment dans un cyber café à Ouaga 2000 et dans une gare de la place et qui avaient fait grand bruit. Tel était l’objectif de la conférence de presse organisée par le Collectif pour un peuple uni (CPPU) ce jour 14 octobre 2015, à Ouagadougou. A en croire le coordonnateur général du CPPU, Abdallah Bafa Ben Azise Ouattara, ces allégations sont fausses et non fondées.
« Il n’y a jamais eu de fausses cartes d’électeurs saisies, ce ne sont que des allégations non fondées ». C’est l’information essentielle donnée par le coordonnateur général du CPPU, Abdallah Bafa Ben Azise Ouattara, lors de la conférence de presse animée ce 14 octobre à Ouagadougou. Selon lui, il s’agit de lever le doute sur les allégations de fausses cartes électorales saisies à Ouaga qui ont fait couler beaucoup d’encre et de salive et aussi lever le doute sur certains partis politiques accusés à tort ou à raison d’être derrière ces faits. « Ces allégations sont des manigances de certains partis politiques qui tendent à discréditer les institutions, la transition, à salir l’image d’autres partis, et pourraient bien être un instrument d’instabilité et d’illégitimité du président qui sera élu au soir de la proclamation des résultats », a-t-il martelé avant d’ajouter que cette sortie intervient après des investigations menées par le collectif sur la question depuis le 10 septembre auprès de structures chargées de mener les enquêtes (commissariat de police de Ouaga 2000 et la direction générale de la police nationale et des personnes ressources). Pour le coordonnateur, que ce soient les allégations sur la saisie de 5 000 fausses cartes d’électeurs dans un cybercafé à Ouaga 2000, ou celles saisies dans les bureaux de l’OTRAF gare routière par la gendarmerie de Bogodogo, il n’en est rien. Par conséquent, il a invité la population à rester sereine et à faire confiance aux institutions et à la transition chargée d’organiser les élections avec l’appui des partenaires techniques et financiers.
Colette DRABO
