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Peine de mort requise contre Kabila en RDC : la tête de l’ex-président sous la guillotine ?

L’ancien président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a été jugé à Kinshasa, par contumace, pour complicité avec la rébellion M23/AFC, soutenue par le Rwanda. C’est la peine de mort qui a été requise contre lui. Les faits à lui reprochés sont : trahison, complot, crimes de guerre, violence et exactions. Avec cette réquisition, l’ancien président de la RDC se trouve dans une mauvaise posture.

En effet, c’est la coupe amère de la vie qu’il est en train de boire actuellement. Car comme le dit l’adage, on n’est jamais fort pour le demeurer éternellement. Cela dit, au cas où cette réquisition est totalement confirmée par les juges, que risque la RDC surtout quand on sait que Kabila ne s’est pas déconnecté des rebelles dont on connaît la capacité de nuisance ? A preuve, les condamnations des soldats pour désertion, et la condamnation à mort de Corneille Nanga n’ont pas produit les effets escomptés.

La seule réponse judiciaire ne suffit pas à ramener la paix en RDC

 Certes, ce procès peut réduire les mouvements de Joseph Kabila, mais on peut craindre une radicalisation des positions de ses partisans qui dénoncent déjà « un procès inique, non équitable et moins équilibré » et qu’ils considèrent d’ailleurs comme un non- évènement. Quant à l’opposant Moïse Katoumbi, il estime que ce procès est une « manœuvre politique cynique » destinée à réduire au silence un acteur majeur et à « semer la terreur » dans le pays. Face à ces nombreuses réactions, l’on peut se poser la question suivante : la tête de l’ex-président de la RDC est-elle sous la guillotine ?

En tout cas, ce procès, pourrait-on le dire, n’est pas allé dans le sens des recommandations des chefs des églises de la RDC qui n’ont eu de cesse d’appeler à un dialogue ouvert avec toutes les parties prenantes afin de parvenir à une paix durable. Qu’à cela ne tienne. Si par ce procès, la Justice congolaise a fait son travail, la question du dialogue entre les parties prenantes se pose. Comme quoi la seule réponse judiciaire ne suffit pas à ramener la paix en RDC.

Kiswendsida Fidèle KONSIAMBO

 

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