Dans son classement de 2025, Reporters sans frontières (RSF) ttire la sonnette d’alarme. En effet, la liberté de la presse recule de manière significative à l’échelle mondiale. L’indicateur économique du Classement mondial de la liberté de la presse continue de chuter en 2025 et atteint un niveau critique inédit. Conséquence : pour la première fois, la situation de la liberté de la presse devient “difficile” à l’échelle du monde.
Selon le rapport de RSF, de toute l’ Afrique, c’est l’Afrique du Sud qui se distingue comme le pays offrant le plus de garanties aux journalistes d’investigation. Cependant, le rapport souligne que les attaques verbales à leur encontre deviennent de plus en plus fréquentes. La Namibie et le Cap-Vert occupent respectivement les 28e et 30e places du classement mondial, illustrant un certain respect de la liberté de la presse. À l’inverse, d’autres pays africains se trouvent en bas du classement.
Le Cameroun, 131e sur 180, malgré un paysage médiatique riche et diversifié, demeure un environnement dangereux pour les journalistes. L’assassinat du journaliste Martinez Zogo en est une illustration tragique.
Enfin, l’Érythrée ferme la marche à la 180e position. Aucun média indépendant n’y existe, et le pays est tristement célèbre pour détenir certains journalistes depuis des décennies. L’Égypte, quant à elle, n’offre guère plus d’espoir : les promesses de liberté nées de la révolution de 2011 semblent aujourd’hui bien éloignées.
Source: Africanews