Les Sénégalais sont depuis ce matin aux urnes, seulement à peine huit mois après l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence. Ils sont plus de 7,3 millions d’électeurs qui devront départager les 41 listes en lice pour les 165 sièges à l’Assemblée nationale.
Ces élections législatives anticipées de ce 17 novembre sont très déterminantes pour l’avenir politique du pays. Ce scrutin, qui intervient huit mois après l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence, voit s’affronter 41 listes. Le parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) du Premier ministre Ousmane Sonko sollicite une « majorité écrasante » à l’Assemblée nationale. Il ambitionne d’obtenir 150 députés sur les 165 sièges, en vue de dérouler son programme de restructuration économique articulé autour de pôles de développement régionaux intitulé Vision Sénégal 2050.
L’opposition, elle, a décidé de mutualiser ses forces. L’ancien président Macky Sall, l’ancien Premier ministre Amadou Ba et le maire de Dakar Barthélémy Dias, ont convenu de soutenir dans chaque circonscription, la liste d’opposition la mieux placée pour contrer le Pastef.
Il faut noter que le scrutin combine deux modes de vote : un scrutin majoritaire à un tour pour 112 sièges, dont 97 pour le territoire national et 15 pour la diaspora, et un scrutin proportionnel pour 53 sièges sur une liste nationale. Les électeurs sont répartis entre 46 départements à l’intérieur du pays, rassemblant 7 033 850 inscrits, et 8 départements de la diaspora comptant 338 040 électeurs.
actuburkina avec apanews