Lors de la séance plénière relatif au projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de prêt signé le 20 octobre 2023 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement pour le financement du projet de mobilité et de développement urbain des villes secondaires (PMDUVS), les députés ont donné quitus, ce 25 juillet 2024, au gouvernement pour ratifier l’accord de prêt. Ce prêt de 118 925 004 100 FCFA vise à améliorer la mobilité urbaine dans trois villes du pays. Cette plénière présidée par le président de l’Assemblée législative de transition (ALT) s’est déroulée en présence d’une forte délégation malienne conduite par le président du Conseil national de transition du Mali, Malick Diaw.
“ Le PMDUVS a été une grossesse difficile pour le département des transports”. C’est ce qu’a laissé entendre le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Roland Somda, face aux députés. Mais qu’à cela ne tienne, c’est désormais “ l’heure de la délivrance” et “ l’accouchement sera heureux pour nous tous ”. Puisque les 69 députés votants du jour ont donné leur quitus pour la ratification de l’accord de prêt estimé à plus de 118 milliards de FCFA.
Ce projet est prévu s’exécuter sur une période de 5 ans, et la date limite de décaissement est annoncée pour le 29 septembre 2028. Financé par la Banque mondiale à travers l’Association internationale pour le développement, le projet, selon le gouvernement, vise à améliorer la mobilité urbaine, l’accès aux services de base et aux opportunités économiques et à renforcer les capacités institutionnelles de gestion urbaine dans des villes secondaires sélectionnées au Burkina Faso.
Il concerne donc les villes de Bobo-Dioulasso, de Ouahigouya et de Kaya. Mais en plus de résoudre l’épineuse question de mobilité urbaine, le projet, selon le ministre Somda, permettra également “ la construction d’infrastructures routières, l’acquisition de matériels roulants notamment des bus pour le transport et une phase pilote d’acquisition de taxis, l’aménagement de plateformes multimodales pour le fret urbain et d’autres services socio-économiques et de base ( la construction d’établissements scolaires pour prendre en compte les nombreuses personnes déplacées internes qui ont rejoint ces villes”.
Colette DRABO