La Convention des organisations de la société civile (CODEL) a animé une conférence de presse ce mercredi 24 novembre 2020, à Ouagadougou, pour faire l’état des lieux de ses observations sur le déroulement du double scrutin présidentiel et législatives du 22 novembre dernier.
C’est environ 3 800 observateurs qui ont été déployés par la structure sur toute l’étendue du territoire national pour la veille citoyenne du bon déroulement du scrutin. En dépit des cas non moins graves, la CODEL a noté quelques dysfonctionnements dans le déroulement des élections couplées du 22 novembre dernier qu’elle a livrés ce 24 novembre dans une déclaration. Selon Lydia Zanga, secrétaire exécutif de la CODEL, ces dysfonctionnements sont entre autres la non-disponibilité des listes des électeurs, d’isoloirs, des procès-verbaux dans certains bureaux de vote, notamment à Koundouba, Zomwéfo et Titao, la distribution erronée des bulletins de vote pour les législatives notamment à Pama dans la région de l’Est et un cas d’intimidation des électeurs dans un bureau de vote à Relwendé-centre à Ouahigouya. Et la secrétaire exécutive de préciser qu’au cours du processus, c’est au total 90% de la quarantaine d’alertes qui ont été résolues par la CENI.
Le président de la CODEL, Alidou Ouédraogo a, pour sa part, souligné que ces dysfonctionnements ne sont pas de nature à entraver la crédibilité du scrutin. C’est pourquoi, l’institution appelle l’ensemble des acteurs en compétition à suivre les voies de recours légales en cas de contestations des résultats. La CODEL a en outre invité la CENI à poursuivre le travail de compilation dans la sérénité et dans le respect des délais fixés par le code électoral, à poursuivre ses efforts de communication avec tous les acteurs dans le souci d’instaurer un climat de confiance.
Didèdoua F. ZINGUE
