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CRISE AU TOGO : la réaction d’Emmanuel Adebayor

Capitaine de l‘équipe togolaise de football et star incontournable dans son pays, Emmanuel Adebayor s’est exprimé sur la crise politique que traverse son pays. C‘était à l’occasion d’une interview fleuve avec le média So Foot dans laquelle il a retracé son enfance, sa carrière et sa vie de famille.

Sur les tensions qui agitent son pays, le footballeur estime ne pas avoir grand chose à dire, du reste en raison de son manque de connaissance sur la politique. “Les Togolais me demandent mon opinion, ils me disent de prendre la parole. Mais, vous voulez que je parle de quoi ? J’y connais quoi en politique ? En quoi ça me concerne une nouvelle Constitution ? Je ne la connais même pas et ça ne m’intéresse pas”, a-t-il avancé.

“Si le président part, les gens qui n’ont pas de boulot en trouveront-ils plus facilement ? Pas sûr. On a l’exemple de la Libye avec Kadhafi. On a vu ce pays avec et sans lui. Les Libyens sont en train de regretter ! La diaspora togolaise de Paris qui parle des marches, prenez l’avion et allez au pays si vous voulez marcher !”, a poursuivi Adebayor, balayant du revers de la main toute supposée prise de position.

Les propos de l’international togolais pourrait trouver un échos défavorables dans son pays où il a parfois été accusé, notamment par la diaspora, d‘être un partisan du président togolais Faure Gnassingbé.

Des accusations alimentées par une vidéo datant de 2015 durant laquelle Emmanuel Adebayor demandait aux Togolais, lors de la campagne présidentielle, de voter pour le président Faure pour la qualité de son bilan.

Depuis août 2017, le Togo traverse une période agitée. Une coalition des partis de l’opposition appelle à des manifestations d’ampleur, qui se sont parfois soldées par des morts. Les opposants exigent que le nombre de mandats présidentiels soit limité à deux et la démission de Faure Gnassinbgé, héritier d’une famille à la tête du Togo depuis 50 ans.

Le gouvernement compte organiser un référendum pour faire adopter une réforme prévoyant notamment cette limitation des mandats présidentiels, mais la mesure n’est pas rétroactive, permettant à M. Gnassingbé de se présenter aux scrutins de 2020 et de 2025.

En dépit d’un appel au dialogue lancé par le gouvernement et des tentatives de médiation, le mouvement de contestation reste intact. Ce mardi, les manifestations ont de nouveau repris dans le pays.

Africanews

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