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3e anniversaire du drame de Yirgou :  le CISC prévoit d’organiser diverses activités

Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a animé un point de presse ce jeudi 23 décembre 2021 au Centre national de presse de Norbert Zongo,  à Ouagadougou. Pour Dr Daouda Diallo et ses camarades, l’impunité du massacre ethnique de Yirgou est la cause des autres drames qui s’en ont suivis et de surcroît l’aggravation de la crise sécuritaire au Burkina.

 

« Depuis le massacre ethnique de Yirgou, le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a maintes fois tiré la sonnette d’alarme en expliquant que l’impunité de Yirgou risque fort de provoquer un embrasement dans la région du Centre-Nord et partant du Burkina tout entier. Hélas, mille fois hélas, nous n’avons pas été écoutés ». Ce sont les propos de Dr Daouda Diallo, Secrétaire général du CISC. C’était au cours d’une conférence de presse tenue ce 23 décembre 2021 à Ouagadougou. Dr Diallo et ses camarades, après avoir livré une lecture sur la situation sécuritaire actuelle, ont dénoncé l’attitude des autorités judiciaires et politiques sur le drame de Yirgou qui reste jusque-là impuni trois ans après.

De son avis, la violence contre les populations civiles s’est accentuée depuis l’entrée en jeu des civils armés en l’occurrence des Koglwéogos puis des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans lutte contre le terrorisme. « C’est une erreur grave que les autorités ont commise », a-t-il ajouté.

A l’occasion du 3e triste anniversaire du massacre de Yirgou, le CISC prévoit l’organisation de diverses activités commémoratives dans le mois de janvier 2022. Ce sont entre autres un panel, une journée communautaire à Boussouma, une sortie pour apporter une assistance aux personnes déplacées internes.

Se prononçant sur la crise sécuritaire, le collectif a invité les autorités à faire un bon diagnostic sur la situation afin de pouvoir administrer un remède approprié. Et pour ce faire, le collectif, pour une sortie de crise, a invité les autorités à mener un audit approfondi sur la gestion de la commande publique du ministère de la défense pour assainir le milieu et mieux équiper les FDS. Aussi propose-t-il entre autres la mise place d’un dialogue entre tous les acteurs sur le vivre ensemble, l’organisation des assises communales inclusives de toutes les communautés,

A l’Etat burkinabè, il l’invite à lutter efficacement contre l’injustice et l’impunité.

Daouda KIEKIETA (Stagiaire)

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