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TRANSITION POLITIQUE AU BURKINA : Les vigiles ne veulent pas se faire oublier

Les vigiles étaient en Assemblée générale le 11 janvier 2015 à l’Education ouvrière de Ouagadougou pour, ont-ils affirmé, réclamer de meilleures conditions de vie et de travail. Augmentation de salaire, déclaration à la Caisse nationale de sécurité sociale et paiement à temps des salaires sont entre autres ce qu’ils réclament.

C’est au cours d’une assemblée générale aux allures de meeting que les vigiles, sous la houlette du Syndicat national des agents de la sécurité, ont réclamé de meilleures conditions de vie et de travail. Augmentation de salaire, paiement à temps, le droit à la retraite et au repos, ce sont là quelques points revendicatifs du Syndicat national des agents de la sécurité. Ils entendent se battre désormais pour que les patrons de sociétés de gardiennage aient un regard sur leur situation qu’ils jugent précaire. «  Nous ne sommes pas bien payés. Il y a certains vigiles qui n’ont pas le Salaire minimal interprofessionnel garanti (SMIG). Encore plus grave, ils ne sont pas payés à temps. Un vigile peut faire deux mois sans salaire.   Au troisième mois, on lui donne le salaire d’un mois et le reste doit attendre. En tant que père de famille et même seul, il est difficile de joindre les deux bouts dans ces conditions.   Les droits à la Caisse nationale de sécurité social ne sont pas reversés.   Tout travailleur doit avoir une retraite. Mais si tu n’es pas déclaré à la CNSS, comment vas-tu avoir cette retraite ? Ils n’ont pas de congé annuel. Ils n’ont pas droit au repos hebdomadaire. Il y en a qui travaillent 24 heures sur 24, mais ils n’ont pas droit à l’erreur. Pour la moindre erreur, on peut couper son salaire sous prétexte qu’il est venu en retard », a laissé entendre Salam Ouédraogo, secrétaire adjoint du Syndicat national des agents de la sécurité, avant d’inviter ses collègues à s’unir et s’armer de courage. Pour lui, la lutte ne sera pas facile, mais elle est la seule et unique voie à suivre si les vigiles veulent améliorer leurs conditions de vie et de travail. A l’entendre, des contacts ont déjà été pris avec les autorités actuelles. « Nous sommes déjà en contact avec les autorités actuelles. Au cours de notre dernier rendez-vous avec le ministre de la Sécurité, il nous a fait comprendre qu’il est au courant de notre situation. Il nous a aussi dit de continuer la lutte et de lui faire parvenir toutes les difficultés que nous rencontrons, parce qu’il a déjà mis un comité en place pour travailler pour que nous puissions avoir des textes réglementaires afin que les vigiles soient bien traités », a-t-il confié, tout en demandant aux autorités de prêter une oreille attentive à leurs revendications.

Issa SIGUIRE

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