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Situation nationale:La majorité présidentielle sort de son silence

L’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) a organisé une conférence de presse, le jeudi 17 mai au siège du parti au pouvoir, le MPP,  à Ouagadougou pour donner sa lecture de la situation nationale. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, Vincent Dabilgou, vice-président de l’APMP et certains de ses camarades se sont exprimés, notamment, sur la polémique autour des nouveaux véhicules ministériels, le recrutement dans la fonction publique, le discours du chef de file de l’opposition au 7e congrès du CDP, ex-parti au pouvoir.

 

Les partis politiques soutenant la politique gouvernementale étaient face à la presse ce jeudi 17 mai 2018 au siège du MPP. Et ce, pour donner leur lecture de l’actualité nationale. Ainsi, cinq points essentiels au menu de ce rendez-vous avec les journalistes. Il s’agit notamment de la délocalisation du conseil des ministres dans les régions, le discours du chef de file de l’opposition politique(CFOP), Zéphirin Diabré au 7e congrès ordinaire du congrès pour la démocratie et de progrès (CDP), de l’acquisition des nouveaux véhicules ministériels, de la fronde sociale et du recrutement dans la fonction publique.

En abordant la question de la délocalisation du conseil des ministres dans les régions, le vice-président de l’APMP, Vincent Dabilgou a relevé que c’est « l’opportunité de mesurer de façon directe les préoccupations des citoyens en vue de pouvoir y répondre efficacement ». Il ajoute que cela «  va nous permettre de s’assurer que ce que nous voulons mettre en place répond réellement à la volonté et aux besoins des populations ». Cependant, il fait savoir que cette délocalisation doit obéir à « une périodicité non contraignante et à une logique financière très économique». Abondant dans le même sens, Aly Badra Ouédraogo renchérit en affirmant que « vu le contexte actuel nous ne pouvons pas nous payer le luxe d’organiser des conseils de ministre pompeux ». A Vincent Dabilgou de revenir sur la question en stipulant que « le gouvernement s’appliquera à faire de cette délocalisation un évènement à succès sans être dans une quelconque campagne politique ». Puisque selon lui, « la majorité n’a pas besoin de cette astuce politique pour se faire élire en 2020 », poursuit-il. Par rapport au discours de Zéphirin Diabré au congrès du CDP, Ali Badra Ouédraogo ironise en faisant savoir que « le lion qui était le roi de la forêt se transforme subitement en baobab». Quant à Vincent Dabilgou, il enfonce le clou lorsqu’il soutient que « le lion Zeph se transforme en caméléon pour tenter d’accéder à la magistrature suprême ». Par ailleurs, insiste-il, « c’est peine perdue car le peuple burkinabè n’est pas amnésique », c’est un peuple, poursuit-il, «qui avance courageusement vers son destin glorieux sur la base de la vérité historique de ses luttes politiques ». Quant à la question de l’acquisition des nouveaux véhicules ministériels, le vice-président de l’APMP souligne qu’il s’agit d’un  renouvellement des véhicules du parc automobile de l’Etat qui «s’inscrit dans un processus animé par le souci d’efficacité des institutions de la république et non par un quelconque goût du luxe ». Selon lui, « les anciens véhicules ministériels 407 étaient pratiquement sur cale ». Concernant la fronde sociale, Vincent Dabilgou indique, à cet effet que « les travailleurs de notre pays ont le droit de s’organiser pour défendre leurs intérêt matériels et moraux ». Cependant, il dénonce « des luttes sous le couvert du manteau syndical servent des desseins inavoués et inavouables participant d’une volonté délibérée de déstabilisation du pouvoir démocratiquement élu ». Enfin la question de la réduction du nombre de recrutements dans la fonction publique, le premier vice-président de l’APMP fait savoir que cela est due « à la soutenabilité financière de l’administration publique et au respect de ratios en la matière ». Et il dit rassurer que cela n’est en aucun cas lié à une quelconque « politique anti-jeunes enlevant aux jeunes des chances d’obtenir un emploi » car de son avis, « toute la politique d’emploi des jeunes ne doit pas se réduire à ces recrutements».

Mariam ZOUANGA (Stagiaire)

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