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Sierra Leone : l’OMS confirme un nouveau cas d’Ebola

L’Organisation mondiale de la Santé a confirmé vendredi la présence d’un nouveau cas d’Ebola en Sierra Leone au lendemain de l’annonce de la fin de l’épidémie en Afrique de l’ouest.

Cela n’aura pas été long, quelques heures seulement. L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui avait annoncé la fin de l’épidémie d’Ebola en Guinée le 29 décembre et sa fin définitive en Afrique de l’Ouest jeudi, a dû faire marche arrière. L’organisation internationale a confirmé vendredi matin un nouveau cas en Sierra Leone. L’annonce de la fin du virus en Afrique de l’Ouest avait été relayée par les médias depuis quelques heures, quand l’OMS a finalement confirmé sa résurgence en Sierra Leone. C’est Marie Jalloh, une étudiante de 22 ans, décédée le 12 janvier à Magburaka à la frontière guinéenne, qui a été contaminée, a indiqué le docteur Augustine Junisa, une responsable médicale de la ville. Un premier prélèvement avait été testé positif au virus jeudi. Un second test a confirmé la présence du virus, a rapporté l’OMS vendredi.
La jeune femme serait tombée malade dans le village de Baomoi Luma avant d’être transportée à Magburaka, dans le district de Tonkolili, où différents responsables sanitaires de l’OMS et des Centres américains de contrôle et de prévention (CDC) ont été dépêchés. Toutes les mesures ont été prises pour stopper la propagation et identifier les personnes ayant été en contact avec la victime, dont la famille a été placée en isolement, a assuré vendredi à Freetown le porte-parole du Bureau de la Sécurité nationale (ONS), Langoba Kelly. Une cellule de crise a notamment été remise en place.

«Notre niveau de préparation demeure élevé car nous n’avons pas démantelé toutes les structures que nous avions utilisées pour lutter contre le virus», a expliqué Langoba Kelly, invitant la population au calme et à continuer d’appliquer les mesures d’hygiène et de prévention édictées au plus fort de l’épidémie… Prudents sur la fin de l’épidémie, des spécialistes médicaux avaient précisé que le virus pouvait subsister au moins neuf mois dans l’organisme de certains survivants. Le Liberia a notamment déjà subi des résurgences après avoir annoncé la fin du virus en mai et septembre 2015.

Source : lefigaro.fr

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