L’Unité d’action syndicale (UAS) était face à la presse ce jour 8 juillet 2016, à Ouagadougou, en vue de faire l’état des lieux de la mise en œuvre des engagements du gouvernement. Pour les organisateurs de la conférence, certes certains engagements ont été résolus et d’autres sont en cours. Mais cela ne l’empêchera pas de baisser son niveau de vigilance.
Certains engagements pris par le gouvernement ont été respectés mais d’autres attendent toujours. C’est ce qu’a déclaré l’UAS lors de sa conférence de presse de ce 8 juillet. Et étant donné tout n’est pas totalement acquis, le mouvement syndical n’attend pas baisser la garde. Mieux, il entend mener la lutte jusqu’à la satisfaction de toutes ses préoccupations. Et pour que toutes ses structures sur le territoire national soient au même d’information, des sorties sont prévues dans les différentes régions. Pour les points qui piétinent, le mouvement met en garde le patronat qui « a adopté une stratégie de blocage…, lui qui reporte les dates où trouve des alibis pour ne pas qu’on avance ».
Pour ce faire, l’UAS compte adresser une correspondance au gouvernement pour attirer son attention et leur donner des ultimatums concernant certains engagements impliquant le patronat. « Pour les permanents syndicaux, la date du 28 juillet est une date butoir. Pour le Code du travail, nous allons exiger que les travaux au niveau de la Commission consultative du travail commence le 30 ou le 31 août. Mais pas au-delà. Nous n’allons pas accepter des reports venant du patronat », a lancé Olivier Guy Ouédraogo, président de mois des centrales syndicales.
CD