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RATIFICATIONS DES CONVENTIONS INTERNATIONALES: le CEDS outille des députés

La délégation du Centre d’études diplomatiques  et stratégiques (CEDS) Burkina organise du 16 au 19 avril, à Ouagadougou, la 2e session de formation de haut niveau sur le thème : « Diplomatie et pratiques parlementaires ». L’objectif est de permettre aux participants, notamment des parlementaires, des cadres des ministères en charge de la sécurité, des Affaires étrangères, de la Défense, de se familiariser avec un certain nombre de concepts, notamment ceux en relation internationale, en droit international public. La cérémonie d’ouverture qui a eu lieu le 16 avril, a été présidée par le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé.

Le Parlement vote les lois et participe à la ratification des conventions au niveau international. Pour ce faire, les élus doivent être suffisamment outillés. C’est dans ce cadre que cet atelier de haut niveau a été initié par le CEDS. « C’est un atelier de très haut niveau qui va permettre aux parlementaires de familiariser avec un certain nombre de concepts, notamment ceux en relation internationale, en droit international public puisque le Parlement participe à la ratification par des conventions au niveau international », a déclaré le délégué du CEDS Burkina, Maxime Koné. Selon lui, la formation  va allier diplomatie parlementaire et les grandes questions au niveau international. « Nous allons aborder des questions sécuritaires, géopolitiques, stratégiques, des questions liées à l’actualité, les questions d’asymétrie, notamment la question récurrente et persistante du terrorisme au Burkina », a-t-il dit.

Le président de l’Assemblée nationale, Alassane Sakandé, a salué cette initiative du CEDS qui vient à point nommé. « Au niveau de l’Assemblée nationale, nous sommes amenés à voter le plus souvent des lois, des ratifications. Cela veut dire que si nos députés ne sont pas outillés, ça va être compliqué pour pouvoir bien analyser et donner des résultats tangibles. C’est pourquoi nous avons estimé qu’il était important que nous  puissions inscrire un certain nombre de députés afin de renforcer leurs capacités. Aussi, nous avons au niveau de l’AN développé la diplomatie parlementaire pour ne pas laisser uniquement l’exécutif dans ce domaine », a fait savoir Bala Sakandé qui a invité les participants à suivre avec une attention soutenue les travaux durant les 4 jours.

Pour rappel, le CEDS est un centre post universitaire spécialisé dans la qualification des cadres, au niveau international et africain, notamment les décideurs politiques, les acteurs économiques, les magistrats, les officiers supérieurs. Le centre est présent dans 9 pays à travers le monde et au Burkina, il existe une délégation liée au centre régional de Dakar. En Afrique, le CEDS  est présent à Dakar et au Maroc. Il y a des formations de courte durée mais aussi celles de longue durée, notamment des masters en relations internationales approfondies, en études diplomatiques et stratégiques et en intelligence économique et de stratégie.

Colette DRABO

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