Le 16 février 2016, Zéphirin Diabré, président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), a été désigné Chef de file de l’opposition politique au Burkina (CFOP). Environ un mois après cette désignation, le CFOP a animé une conférence de presse ce 10 mars 2016, la toute première faisant office de rentrée politique, pour se prononcer sur certains sujets d’actualité.
Le phénomène des « Kolgwéogo » continuera d’alimenter les débats encore pour un bon bout de temps. Interpelée sur le sujet au cours de sa conférence de presse, l’opposition politique réunie autour de son Chef de file, Zéphirin Diabré, a indiqué que le problème d’insécurité dans le pays est une défaillance de l’Etat qui doit prendre toutes les dispositions pour protéger la population. Pour lui, au regard des observations et critiques, il revient à l’Etat de mieux encadrer ces structures d’autodéfense afin d’éviter les dérives.
Sur la question de blanchiment d’argent évoquée lors du Conseil des ministres du 9 mars dernier, le CFOP demande qu’une enquête soit diligentée et que les présumés coupables soient arrêtés et jugés. En ce qui concerne l’opposition politique, Zéphirin Diabré a laissé entendre qu’elle compte à ce jour plus d’une vingtaine de partis parlementaires et extra-parlementaires. Par ailleurs, il a tenu à préciser que l’opposition restera toujours vigilante parce que son rôle est d’apprécier et de peser les actes posés par le gouvernement et sera toujours prompte à apporter sa contribution pour le rayonnement du Burkina Faso.
Salimata OUEDRAOGO
(Stagiaire)
