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PASSAGE A LA Ve REPUBLIQUE : «le référendum est la meilleure formule pour crédibiliser la Constitution », selon Etienne Traoré

Le Parti du Pr Etienne Traoré, Burkina Yirwa, était face à la presse ce 21 juillet, à Ouagadougou, pour présenter le bilan dudit parti après un an d’existence. Outre cela, il s’est prononcé sur certaines questions de l’heure à savoir le passage à la Ve République, les kolgwéogo, etc.

Créé le 31 mai 2015, Burkina Yirwa a été reconnu officiellement le 7 juillet de la même année. Cela fait donc une année que ce parti apporte sa contribution à l’animation de l’échiquier politique national. Membre de la majorité présidentielle,  Burkina Yirwa qui était présent dans dix provinces lors des législatives de 2015, a été classé 18e sur 99 concurrents. Même s’il n’a aucun élu à l’Assemblée nationale, le parti dit avoir obtenu 42 élus à l’issue des municipales de 2016 au cours desquelles il a été classé 14e sur 85 concurrents. Des résultats  satisfaisants qui, selon son président, incitent  tout de même à « fournir encore de gros efforts ».

Se prononçant sur le passage à une Ve République, Etienne Traoré a indiqué qu’il est « politiquement justifié  pour tenir compte de l’expérience de la IVe République, ainsi que des aspirations à une démocratie plus réelle et crédible, aspirations exprimées lors de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 ». Et pour ce faire, le président privilégie  la voie référendaire qui est la « meilleure formule pour crédibiliser la Constitution ».

Libertés provisoires, bilan de Roch, kolwéogo

En ce qui concerne le phénomène des kolwéogo,  Etienne Traoré pense qu’il  faut œuvrer de sorte à ce que ces structures d’autodéfense et les Forces défense et de sécurité (FDS) travaillent en synergie. « …les actes qui ont été posés ne sont pas toujours dans le cadre de l’Etat de droit…Il faut trouver les moyens pour adopter une position plus sage. Il faut résoudre l’antagonisme entre ces structures et les FDS, c’est-à-dire faire en sorte que là où ces structures existent,  qu’elles travaillent en synergie avec les FDS selon  les termes définis par la loi. Nous sommes dans un Etat de droit et c’est l’Etat qui a le monopole de la violence. Il faut trouver les solutions adéquates pour les intégrer dans la police de proximité », a laissé entendre le président de Burkina Yirwa.

La question des libertés provisoires accordées à certains caciques de l’ex-régime inculpés dans le cadre du putsch du 15 septembre 2015 a également été abordée par M. Traoré qui a déclaré être un peu surpris, parfois déçu. « Je suis un peu surpris par la façon dont les choses se passent… Je suis parfois un peu déçu… Mais la population a tout à fait le droit d’exprimer ses inquiétudes et cela n’a rien de contraignant par rapport aux libertés des juges », a-t-il dit.

Interpelé pour se prononcer sur le bilan du pouvoir actuel, Etienne Traoré répond qu’il est encore trop tôt. Pour lui, ce n’est qu’ « à  mi-mandat qu’on peut faire un bilan beaucoup plus crédible ».

Colette DRABO

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