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Pascal Zaida, coordonnateur du CED : « nous répondrons à nos détracteurs après le meeting du 7 octobre »

Les responsables du Cadre d’expression démocratique (CED) ont animé un point de presse ce 20 septembre 2017 pour rassurer les Burkinabè de la tenue du meeting prévu le 7 octobre prochain. Pascal Zaida, coordonnateur du CED, a tenu démentir toutes les allégations visant à ternir son image et à faire échouer son projet.

Selon le coordonnateur du CED, Pascal Zaïda,  après sa conférence de presse du 23 août dernier annonçant  l’organisation d’un meeting de veille citoyenne, il a essuyé des attaques verbales tous azimuts de la part de responsables d’autres OSC, le qualifiant de « déstabilisateur du pouvoir actuel » ou de « traitre ». Des allégations, selon ses dires, visent à ternir son image et à faire échouer son projet d’organiser son  meeting. Raison de la tenue de ce point de presse qui vise à rassurer les Burkinabè qu’il n’en est rien, ledit meeting n’est ni reporté encore moins délocalisé. Pour lui, « lorsque nous sommes en démocratie, on doit supporter les différences d’opinions, lorsque dans une gouvernance on est unanime, que les choses ne bougent plus, on ne doit plus se dérober. Lorsque dans une gouvernance la résolution de certains défis dépasse les cadres politiques et amicaux, il faut savoir rester humbles et écouter », a-t-il déclaré.  A la question de savoir quelle  réponse donne-t-il  aux responsables des autres OSC qui jugent son meeting d’inopportun, Pascal Zaida a laissé entendre qu’il leur répondra au moment opportun, précisément  après le meeting du 7 octobre. Selon lui, les responsables du CED sont menacés mais comptent aller jusqu’au bout. « Nous subissons toutes sortes de pressions et de menaces, mais notre foi en la justesse de nos idées nous rend inébranlables. C’est pour ça que nous considérons les agissements de certaines personnes comme des épiphénomènes », a-t-il laissé entendre.

D’ailleurs, il a indiqué que pour la réussite du meeting, le CED a entrepris de larges consultations avec l’ensemble des acteurs. A ce titre,  ils ont pu rencontrer la Fédération des églises et mission évangélique (FEME), l’ancien président Jean Baptiste Ouédraogo et le Wogdogo Naaba et rencontreront, très prochainement, le MPP, le CFOP, la CODER, le Cardinal Philippe Ouédraogo et l’Union Européenne. Et d’ajouter qu’ils n’ont pas encore obtenu de réactions suite aux demandes d’audiences auprès de  la Présidence du Faso, la Communauté musulmane, l’ambassade de France et l’ambassade des États-Unis.

Pour rappel, l’objectif de ce meeting, selon les initiateurs,  est de dénoncer les tribunaux d’exception, les détentions arbitraires, la mal gouvernance, la vie chère et dire non aux attaques terroristes.

Paul TINDANO

(Stagiaire)

 

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