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NATION : Le Faso Autrement rejoint l’opposition politique

Le Faso autrement a animé ce 4 août 2016, à Ouagadougou, une conférence de presse sur la vie du parti, et l’évolution de la situation nationale. Ce face à face avec les hommes de médias a été présidé par le président du parti, Ablassé Ouédraogo.

« L’avenir du parti le « Faso Autrement » se présente avec de belles perspectives ». C’est sur ces notes positives que les animateurs de la conférence de presse ont débuté les échanges avec les journalistes. Cette rencontre du parti avec la presse se tient après sept mois de gestion du pouvoir par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Sept bons mois qui ont permis au parti de bien observer la gouvernance des nouvelles autorités, a affirmé Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement, qui a, par la suite,  dépeint positivement le parcours de sa formation politique, depuis sa reconnaissance officielle le 12 septembre 2011. « Nous sommes très encouragés et satisfaits des résultats obtenus par le parti depuis sa création », a-t-il déclaré. Une situation qui ne relève pas  du hasard puisque, selon Ablassé ouédraogo,  rien n’arrête une idée arrivée à son heure. Il a par ailleurs confié qu’il est impossible de juger un mandat de cinq ans, sur une action de sept mois, soit  1/8e de la durée du mandat, mais l’on peut tout de même s’autoriser à faire une appréciation au regard des comportements, des agissements et la direction prise par le nouveau pouvoir.

Les raisons du divorce 

A son avis,  le Burkina Faso va mal, et le comble est que le président du Faso et le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) sont incapables d’apporter le vrai changement, conformément aux aspirations exprimées par le peuple insurgé des 30 et 31 octobre 2014. Pour Ablassé Ouédraogo,  la  déclaration du président du Faso le 8 avril 2016, lors d’un entretien avec un  journaliste de «  Le monde » disant que : «  si on n’aide pas le Burkina Faso, ce sera la chronique d’un échec annoncé » et le fait que le premier des Burkinabè, devant ses compatriotes en Côte d’Ivoire, le 28 juillet 2016, soutenant qu’il ne faut pas flatter les gens que le nouveau pouvoir est venu avec une solution miracle, et qu’en six mois, le Burkina Faso va devenir un eldorado, sonnent  comme un aveu d’impuissance du pouvoir en place. Des propos  qui poussent Le Faso autrement à  rejoindre l’opposition politique burkinabè.

Ismaël GANSORE

(Stagiaire)

 

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