L’univers médiatique burkinabè s’est agrandi avec la naissance du Réseau des radios catholiques du Burkina (RCB) dont le lancement officiel est prévu pour le 12 février 2018.
Il est enfin là le Réseau des radios catholiques du Burkina (RCB). Ce «vieux projet » de plus d’une quinzaine d’années de la conférence épiscopale Burkina-Niger, à travers la commission épiscopale des communications sociales, verra enfin le jour avec son lancement prévu le 12 février prochain, à Ouagadougou. « Nous avons senti la nécessité, depuis une quinzaine d’années, de mutualiser nos forces au niveau de la conférence épiscopale parce qu’il y avait comme un manque de communication au sein de notre église-famille, d’où la nécessité de créer cette radio qui est un réseau des radios de toutes les radios catholiques du Burkina », a expliqué l’abbé Laurent Balma, coordonnateur du réseau, président de l’Association des radios catholiques du Burkina (ARCB) et directeur de la radio-mère. Selon lui, le réseau RCB est un réseau regroupant 14 radios catholiques réparties dans les 15 diocèses du Burkina, plus la radio mère qui est la radio catholique installée au niveau de la conférence épiscopale Burkina-Niger. Son rôle consistera à transmettre, quotidiennement dans tout le réseau, les programmes radios communs produits dans cette même station et ceux produits par les autres membres du réseau, grâce à un système de connexion satellitaire.
Il faut préciser que le réseau « n’a pas de fréquence » et la synchronisation avec les autres radios n’est pas de 24h/24. « Il y a des heures de connexion commune. Du lundi au vendredi, toutes les radios catholiques membres du réseau sont connectées de 9h30 à 13h30 et de 16h55 à 20h. En dehors de ces heures, toutes les radios continuent leurs propres programmes. Et en même temps, notre radio mère continue ses programmes en ligne au profit de tous les auditeurs qui nous suivent à travers le monde entier », a tenu à préciser le coordonnateur du réseau.
D’un coût estimé à 133 millions de FCFA financé par la conférence épiscopale italienne, le projet est, selon les dires de l’abbé Laurent Balma, chapeauté par le partenaire technique SIGNIS qui est à Rome.
Colette DRABO