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MARCHE DE L’OPPPOSITION : le COSCJDP ne sera pas de la partie

Le Collectif des Organisations de la société civile pour la justice et la défense de la patrie (COSCJDP) a organisé une conférence de presse le  19 septembre 2018, à Ouagadougou. La situation sécuritaire avec la multiplication des attaques, la crise  entre  chauffeurs et transporteurs routiers et  la marche programmée de l’opposition politique étaient au menu des échanges avec la presse.

 

La marche-meeting de l’opposition politique prévue le 29 septembre 2018 est inopportune, de l’avis du  COSCJDP. Ses membres  l’ont fait savoir au cours de leur conférence de presse. Selon le porte-parole du collectif,  Oumarou DICKO alias Dick Marcus, cette marche bien qu’elle soit légale ne sied pas dans un contexte sécuritaire pareil. « Nous sommes dans une république et la Constitution l’autorise mais nous pensons que compte tenu de la situation critique que vit notre pays sur le plan sécuritaire,  il était de bon ton que tous les Burkinabè se donnent la main, fassent  une union sacrée autour des FDS pour vaincre notre ennemi commun. Nous pensons que la marche est légale mais compte tenu de la situation sécuritaire critique que vit notre pays, nous pensons que ça  pouvait attendre un peu. Si elle intervenait à un moment où il y avait la quiétude, où  tous les esprits étaient apaisés, il n’y avait pas de problème», a-t-il affirmé.

En clair, le collectif ne sera pas de la partie le 29 septembre. Pour ce qui est des attaques, les conférenciers ont invité les Burkinabè à « être les yeux et les oreilles des FDS » en donnant tous les renseignements qu’ils viendraient à avoir car, ont-ils ajouté, ce combat n’est pas celui des seules FDS mais de chaque citoyen. Oumarou Dicko est se camarades ont exhorté les Burkinabè à la sauvegarde de l’essentiel à savoir «  la concorde, la paix et la stabilité, conditions sine qua non pour des actions de développement durable et profitables à nos populations qui n’ont que trop souffert ».

Concernant  la crise ayant secoué le secteur du transporte en fin août,  le collectif a condamné avec la dernière énergie cette façon de revendiquer qui freine le développement du pays et   salué les mesures prises par le gouvernement  pour mettre fin à la crise. Il a ensuite exhorté la population à privilégier la concertation pour la résolution de leurs différends et de tenir dorénavant compte des intérêts des populations et du pays dans les actions de revendications quel qu’en soient les motifs.

Par ailleurs, un appel a été lancé pour un aboutissement rapide des dossiers emblématiques (Thomas Sankara, Norbert Zongo, juge Nébié, Auguste Denise Barry et dame Lopez) en justice.

A la question de savoir depuis quand est-ce que le collectif existe, le porte-parole a signifié qu’il a été mis en place de manière spontanée, juste pour aborder la situation sécuritaire.

Olivia NANA

(Stagiaire)

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