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« MACHINE A VOTER » EN RDC : Koffi Olomidé contre

Le roi de la rumba congolaise Koffi Olomidé s’est invité dans le débat électoral en République démocratique du Congo, en s’exprimant contre la « machine à voter », au grand dam de la télévision d’État qui l’a renvoyé jeudi 4 octobre à ses démêlés judiciaires à l’étranger.

« J’ai sillonné l’Europe, le monde mais je n’ai jamais entendu parler de cet outil des élections. Je ne connais pas cette machine à voter. Pourquoi voulez-vous être pionnier en expérimentant une chose qui peut rendre la tâche difficile au pays ? », a déclaré le chanteur il y a quelques jours sur Digital Congo, une chaîne proche du pouvoir.

La machine à voter est un écran tactile de fabrication sud-coréenne que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) veut utiliser le 23 décembre pour permettre aux électeurs de choisir les candidats et d’imprimer ensuite les bulletins de vote du candidat sélectionné.

Par cette prise de position rare chez un artiste de rumba, Koffi Olomide s’aligne sur les responsables de l’opposition congolaise, qui qualifient cette machine d’instrument de fraude électorale.

Dans un éditorial, la télévision d’État RTNC a vertement dénoncé jeudi cette prise de position de « notre compatriote l’artiste musicien Koffi », en rappelant qu’il « connaît quelques déboires avec la justice en France et en Zambie notamment ».

Mandat d’arrêt

Koffi Olomide, 62 ans, de son vrai nom Antoine Agbepa Mumba, a été renvoyé en procès en France où il est accusé d’avoir agressé sexuellement et séquestré quatre de ses danseuses en région parisienne, entre 2002 et 2006. Il nie en bloc.

Il est aussi sous le coup d’un mandat d’arrêt de la justice zambienne depuis le 21 septembre pour l’agression présumée d’un photographe à Lusaka en 2012.

Depuis l’indépendance du 30 juin 1960 qu’ils ont chantée – « Indépendance cha cha » -, les stars de la rumba sont plutôt neutres ou proches du pouvoir.

Depuis quelques années, la rumba est traversée par le phénomène des « libanga », ces dédicaces achetées par des personnalités qui paient pour être citées dans leur chanson.

Jeuneafrique avec AFP

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