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LUTTE CONTRE LE BANDITISME A OUAGADOUGOU : La police démantèle deux réseaux de présumés malfrats

Le poste de police de Saaba a présenté à la presse le 9 juillet 2019, deux réseaux de délinquants spécialisés dans les braquages, les vols à l’arracher ainsi que dans les   tentatives de demande de rançons et d’enlèvement.

 

 

Un véhicule TOYOTA, trois engins à deux roues, une moto électrique pour enfant, quatre téléphones portables, une télévision et divers autres objets, voici la composition du butin découvert par les Hommes de médias, lors de la présentation de délinquants appartenant à deux réseaux démantelés par la police. Selon le lieutenant de police Harouna Badini, chef de poste de Saaba,  c’est suite aux enquêtes que ses hommes et lui ont appris que le véhicule avait été volé dans l’optique d’enlever un expatrié domicilié à Ouaga 2000 contre paiement de rançon.

 

Les éléments composant les deux réseaux

 

Le lieutenant de police a indiqué que ces délinquants au nombre de six appartiennent à deux réseaux. Le premier réseau, a-t-il expliqué, est composé de 4  bandits que sont P. S alias Debordo né le  1er janvier 1999 à Ouagadougou, étudiant et domicilié au secteur 44 de Ouagadougou. O. I alias Elpira né le  1er janvier 1993 à Ouagadougou, employé de commerce, K. R alias  Zaparo, né le 1er janvier 2001 à Zaogho, employé de commerce et domicilié au secteur 44 de Ouagadougou, R. A alias MC-ONE né le 7 février 1998 à Mogtédo, employé de commerce et domicilié au secteur 44 de Ouagadougou. Le second réseau, a expliqué le lieutenant, est composé de K. D né le 1er janvier 1999 à Zéguedéguin, élève et domicilié à Saaba et Z.T., né le 1er janvier 1998 à Tanlarghin, élève et domicilié à Saaba. Comme mode opératoire de ces bandits, le chef de poste de police, a expliqué qu’ils ciblaient les motos garées aux abords des routes et profitaient de l’inattention des propriétaires pour s’éclipser avec les engins. En ce qui concerne les vols à main  armée, les délinquants se planquaient aux abords des routes et ciblaient les passagers. Et dès qu’ils arrivaient à arrêter la victime, ils pointaient l’arme sur elle et la dépouillaient de tout ce qu’elle possédait. Et ce n’est pas tout, les bandits poursuivaient également certaines victimes qu’ils avaient ciblées auparavant jusque dans leurs domiciles. Ils s’y rendaient en escaladant le mur ou par effraction et y restaient jusqu’au réveil de leurs victimes au petit matin. Ensuite, ils les menaçaient à l’aide de leurs armes, les ligotaient avant de les dépouiller de tous leurs biens. Le chef de poste de police a remercié les populations pour leur collaboration dans la lutte contre le grand banditisme, et a interpellé tout le monde à la vigilance. Il n’a pas manqué de rappeler les numéros verts que sont le 17 pour la police nationale, le 1010 pour le centre national de veille et d’alerte et le 16 pour la gendarmerie nationale.

 

  1. FAT.

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