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« JE SAIS QUI JE SUIS » DE ISAAC ZIDA : « la modestie et l’humilité voudraient qu’on ne s’apprécie pas soi-même », Issaka Ouédraogo du CISAG

A l’occasion de la commémoration du 4e anniversaire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG), a animé une conférence de presse le 30 octobre 2018 à Ouagadougou, au cours de laquelle il s’est prononcé sur plusieurs sujets dont l’ouvrage de Isaac Zida.

Le récent ouvrage intitulé « Je sais qui je suis » de l’ex-Premier ministre de la Transition, le général Yacouba Isaac Zida, a été abordé au cours des échanges entre la presse et les responsables du CISAG, le 30 octobre dernier. A la question des journalistes  de savoir la lecture que  fait le CISAG  suite à la publication de l’ouvrage, le président de la structure, Issaka Ouédraogo, a affirmé  qu’une mémoire collective digne de ce nom, ne se construit pas dans l’inimitié, et dans les règlements de comptes. Pour lui,  Isaac Zida n’est pas un exemple et doit rentrer au pays pour répondre des faits qui lui sont reprochés durant sa gestion. « Nous avons besoin de lui au pays pour faire son bilan en tant que président de 21 jours et Premier ministre sous la transition. Il avait proposé au régime MPP son soutien en vue de s’accaparer le poste de Premier ministre mais, malheureusement,  les choses se sont tournées en sa défaveur. A mon avis, ce sont  les Burkinabè qui savent aujourd’hui qui est Yacouba Isaac Zida, car  la modestie et l’humilité voudraient qu’on ne s’apprécie pas soi-même mais qu’on laisse les autres nous apprécier », a affirmé le conférencier. Concernant l’insurrection populaire, le président Ouédraogo a soutenu que  le peuple burkinabè n’a pas eu tort de s’insurger, par conséquent il  n’a rien n’a regretté. Pour lui, le peuple avait marre de l’ancien régime et il  fallait sa chute. Toutefois, il a reconnu que  là où les Burkinabè ont eu tort,  c’est le fait de laisser le régime de la transition semer  la merde en pillant les deniers publics. « Les difficultés que nous vivons aujourd’hui n’incombent  pas au gouvernement actuel qui s’est tu par rapport à cette mauvaise gouvernance », a déclaré  Issaka Ouédraogo

Isaac SEGUEDA

(Stagiaire)

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